Le périphérique : l'un des axes les plus empruntés de France
Le boulevard périphérique parisien, c’est 1,1 million de trajets quotidiens selon Pierre Chasseray. D’après un « diagnostic des usages de mobilité » réalisé par la mairie de Paris en 2022, 81,3% du nombre d’utilisateurs réguliers du périphérique ne sont pas Parisien. Depuis la sortie de la crise du Covid, 7,7 millions d’utilisateurs mensuels uniques ont été répertoriés.
Une mesure qui divise
Anne Hidalgo a annoncé sa volonté d’appliquer une régulation de la limitation de vitesse sur le périphérique, la faisant passer de 70 à 50km/h. L’entrée en vigueur de cette mesure est espérée dès le premier octobre par la maire de Paris : « On y travaille depuis 2018. (...) On a des votes au Conseil de Paris sur le sujet, d'ailleurs très unanime » a-t-elle expliqué sur RTL. Malgré cela, le préfet de police de Paris peut apposer son veto et empêcher le projet de voir le jour.
L’impact sur le trajet des franciliens
Pour une personne habitant en banlieue avec un trajet moyen d’une longueur de cinquante kilomètres et qui emprunte le périphérique, il faut près de 43 minutes de route avec la limitation actuelle à 70km/h pour atteindre sa destination. Si la vitesse du boulevard périphérique est abaissée à 50km/h, il faudra une heure pour effectuer le même trajet, soit plus de 17 minutes supplémentaires. Un impact non-négligeable sur la vie quotidienne des utilisateurs du périphérique qui, pour rappel compte un radar tous les 2 à 4 kilomètres.