Dans la France dans tous ses états, Périco Légasse est revenu sur un sujet qui fait toujours autant débat : la taxation chez les retraités les plus aisés. Sur Sud Radio, l'animateur a donné son avis bien tranché.
"Ces retraités-là, s'ils en sont à ce niveau de retraite, c'est qu'ils ont eu des conditions confortables, qu'ils ont cotisé moins que les autres. On est très respectueux des gens qui ont des petites retraites, il n'est pas question de les mettre à contribution un seul instant. J'ai rencontré un jour un fonctionnaire à la retraite qui me dit, je touche 12 000 euros de retraite par mois. Il est normal que, vu les avantages, est-ce qu'ils peuvent participer aussi à cet effort national pour assurer la retraite de ceux qui vont arriver derrière eux, puisqu'on sait qu'il va y avoir moins de cotisants pour des raisons démographiques"
"Voilà, les cotisants vont être pas assez nombreux pour fournir, pour financer la retraite de tout le monde. On parle aussi dans leur propre intérêt, parce que si ces retraités aisés, au-delà de 4 500 ou 5 000 euros ne veulent pas faire d'efforts, et bien les caisses de retraite, les fonds publics destinés à la retraite ne seront pas suffisants pour pouvoir payer la leur. Et puis il y a un malaise, aujourd'hui on sait que les retraités épargnent. J'allais dire, c'est pas normal, à moins qu'on épargne pour aider quelqu'un de sa famille qui est en difficulté. Mais si on épargne, ça veut dire qu'on a suffisamment de quoi vivre"
"Voilà comment il faut faire tourner l'économie"
"Il faudrait que cet argent, les retraités très aisés, l'investissent dans l'économie nationale par une forme de consommation. C'est comme ça que ça fait tourner l'économie, c'est ça qui permettra éventuellement de créer d'autres emplois. Et puis n'oublions pas que dans ce décompte très précis, on ne jette pas l'anathème sur les fonctionnaires, mais ce qui coûte cher à la collectivité. Il y a beaucoup de hauts fonctionnaires qui repartent avec des retraites conséquentes"
"Ça, c'est directement sur les fonds publics, au contraire du privé, avec l'organisme Agirc-Arrco, ce sont des gens qui ont cotisé et qui touchent les cotisations qu'ils ont cumulées. Là, les fonds de retraite, ce sont les fonds directs publics de l'État, et c'est là où le bas blesse, le pourcentage est énorme, il s'alourdit. Et si on manque de cotisants, à un moment donné, la rétribution de la retraite finira par poser un problème. Donc, il faut prendre conscience de cet enjeu, le poser calmement et sereinement. Il faut reconnaître qu'à partir d'une certaine somme, il faut reparticiper un petit peu pour assurer aux jeunes générations et à l'État, la possibilité de continuer à payer sobrement les retraites que nous méritons"
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