"On se croyait protégé par les engagements publics d'Emmanuel Macron, président de la République, qui a pris conscience que ce traité du Mercosur posait d'énormes problèmes, notamment à nos agriculteurs. Le Mercosur, c'est la possibilité pour les pays d'Amérique du Sud d'exporter vers l'Europe, sans droit de douane, sans contrainte, des produits qui peuvent, constituer une concurrence déloyale, pas libre, faussée, envers notre production agricole et d'autres productions. Donc le gouvernement français s'était engagé à s'opposer à cette adoption.
Mais Madame von der Leyen, qui se considère et se comporte comme la vraie cheffe de l'Europe, a décidé que non, nous allions signer le Mercosur. Pourquoi ? Car ça sert les intérêts de l'économie allemande. Comme disait le ministre belge, il ne savait pas qu'elle était restée une formidable représentante du gouvernement allemand.
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— Sud Radio (@SudRadio) October 30, 2025
"Les compensateurs doivent arrêter de penser comme des cons"
Madame von der Leyen défend les intérêts de l’Allemagne. Et comme le Mercosur est bon pour l'Allemagne, elle va tout faire en sorte pour qu'on le signe. Et il s'avère, les choses se présentent de telle façon que ce traité sera probablement signé.
Donc le président de la République s'était engagé, dit avoir reçu des garanties que les secteurs économiques qui seraient touchés par le Mercosur auront des compensations. Il y aura des arrangements de façon à ce qu'on puisse corriger certains travers. Donc on a des compensateurs qui vont faire des compensations pour compenser ceux qui ont été déduits.
"Au final, c'est une catastrophe"
On sait toujours comment ça se passe quand il y a des traités internationaux. On fait des promesses, on dit ça va s'arranger, vous verrez, c'est pas si terrible. Au final, c'est une catastrophe.
Donc on va juste demander aux compensateurs qu'ils arrêtent de compenser et peut-être de penser comme des cons. Mais ça, c'est un débat qui reviendra très prochainement, certainement à l'Assemblée nationale."
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