Retranscription des premières minutes :
- « Midi 14h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le face-à-face. » « Vous êtes avec Perico Liga sur Sud Radio et je reçois Antoine Isambard, co-auteur avec Pierre Gatineau des gestions du Président.
- Alors de toutes les facettes que l'on connaît au Président de la République, toutes ses énergies, toutes ses initiatives, ses grandes capacités intellectuelles, on en découvre une. Est-ce qu'il serait le James Bond de l'Elysée ? Est-ce que les couloirs de la Présidence de la République peuvent quelquefois prendre des relents de missions impossibles ? » À la lecture de cet ouvrage, on peut considérer que oui. En tout cas, on découvre qu'il y a un énorme intérêt d'Emmanuel Macron pour la question de l'espionnage, pour les services secrets, que la France est dotée de différents organismes avec des sigles compliqués.
- On ne va pas toutes les citer. Nous, on a connu la DST, la DGSE, le SDEC autrefois. Il y en a plein d'autres avec des fonctions différentes.
- Il les a amplifiées, il les a multipliées. Et effectivement, il y a une énergie. Il y a une énergie du service secret à l'Elysée.
- Et on voit que le Président de la République, Emmanuel Macron, en a fait usage avec plus ou moins de succès.
- Mais en tout cas, c'est quelque chose qui, pour lui, est très important.
- Question préalable. Pierre Isambard, c'est la question qu'on pose rituellement quand on a ce genre de document.
- Je l'ai lu avec passion. On le dévore. C'est un délice. C'est prenant. C'est un feuilleton.
- C'est comme si, au lieu que ce soit un feuilleton télé, c'est un feuilleton écrit.
- Est-ce que... On est bien d'accord.
- Aucune révélation violant le secret défense, ni aucun élément pouvant mettre les services secrets en difficulté dans ce livre.
- Vous avez été les noms qu'il ne fallait pas citer. Et vous avez révélé des choses que vous pouviez révéler, des d'autres que je pense...
- Oui. Disons qu'on a respecté la loi, évidemment. Et parmi ces règles, le fait de ne pas citer de nom l'identité d'un agent est quand même la première d'entre elles.
- Voilà. Après des opérations, on raconte des choses qui...
- Qui sont quand même secrètes. Et voilà. Mais on n'a mis personne, en tout cas, en danger, évidemment, dans ce livre.
- Vous avez obtenu des informations. D'abord, vous êtes journaliste d'investigation sur un site connu pour ses capacités d'investigation.
- Donc, il y a des renseignements que vous avez obtenus vous-même, en creusant, en fouillant.
- D'autres informations vous ont été transmises de façon absolument claire et nette de la part de vos informateurs.
- Est-ce qu'à un moment donné, on vous a fait comprendre, attention, terrain dangereux, terrain miné, n'allez pas là, ne dites pas ça.
- Vous voyez, vous êtes dans une conversation.
- Vous pouvez dire ça, n'en parlez pas. Vous voyez, restez...
- On a toujours des interlocuteurs, on va dire, prudents. Après, on n'a pas eu de pression particulière.
- Je dirais qu'avec Pierre Gastineau et moi-même, ça fait à peu près une dizaine d'années qu'on enquête sur le renseignement pour une bonne partie, en tout cas pour Pierre et moins pour moi, pour Intelligence Online.
- Et c'est vrai que voilà, du coup, on a pas mal de sources avec qui on peut avoir un climat de confiance et qui ont permis que ce livre se fasse.
- Enfin, nous, le postulat de départ, ça a été, en fait, on a eu, je dirais, il y a à peu près un an ou deux, on avait des remontées assez fortes de l'Élysée et des services de renseignement qui consistaient à dire qu'Emmanuel Macron avait une appétence extrêmement forte pour le renseignement, ce qui n'était pas évident, en fait, par rapport à ses prédécesseurs.
- On se souvient, il y a eu une des citations, enfin, une des phrases qu'on prête au général de Gaulle, qui est quand même l'incarnation du côté régalien pour un président, était de dire qu'il faisait la politique étrangère avec ses ambassadeurs et pas avec des services secrets incontrôlables.
- Donc, il y avait eu des affaires à l'époque.
- L'affaire Ben Barka, notamment.
- Mitterrand avait eu l'affaire du Rainbow Warrior, qui avait aussi, en fait, je dirais, durablement...
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