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Le gouvernement Lecornu II échappe à la censure

Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron peuvent souffler. Ce jeudi, seulement 271 voix sur les 289 nécessaires à l’adoption de la censure du gouvernement ont été recueillies. La seconde équipe ministérielle de Lecornu, fragilisée depuis sa nomination dimanche, va donc rester en place. Mais les débats sur le budget 2026 s'annoncent tendus.

Sébastien Lecornu
Quel avenir pour le nouveau gouvernement Lecornu ? (Stephane Mahe - POOL/AFP)

L ’Assemblée nationale a tranché. Après de longues heures de palabre, seulement 271 voix sur les 289 nécessaires à l’adoption de la première motion de censure déposée par La France Insoumise ont été recueillies à l’Assemblée nationale, permettant ainsi au Premier ministre Sébastien Lecornu et son gouvernement de rester en place. La seconde déposée par le Rassemblement National n'ayant aucune chance de faire vaciller le gouvernement Lecornu II puisque LFI a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne la voterait pas.

La première motion déposée par LFI et qui avait donc le plus de chances de donner des sueurs froides au gouvernement, reposait sur certains élus dissidents. Des dissidences au sein des Républicains, de Liot, des Écologistes, du Parti Socialiste et d'autres encore (voir ci-dessous), qui avaient décidé de ne pas suivre les consigne de vote de leur partis respectifs. Mais finalement, seulement 271 voix ont été comptabilisés, insuffisantes pour faire basculer une nouvelle fois le destin politique du Premier ministre.

Le détail des votes :

  • Groupe RN (123 députés) : 123 votes 
  • Groupe LFI (71 députés) : 71 votes
  • Groupe PS (69 députés) : 7 votes
  • Groupe LR (50 députés) : 1 vote
  • Groupe Ecologiste (38 députés) : 35 votes
  • Groupe LIOT (22 députés) : 1 vote
  • Groupe GDR (17 députés) : 15 votes
  • Groupe UDR (16 députés) : 16 votes
  • Députés non-inscrits (9 députés) : 2 votes

Aucun député Ensemble, MoDem ou Horizons n'a voté la première motion de censure

Lecornu impatient de se mettre "au travail"

"Il fallait que les débats puissent démarrer", a réagi le Premier ministre, souhaitant se mettre "au travail" après avoir résisté aux premières motions de censure visant son gouvernement. Ce rejet de la motion de censure va en effet offre au Premier ministre un sursis bienvenu avant l’ouverture du débat sur le budget, prévu dans les prochains jours. Mais la bataille politique est loin d’être terminée. L’épisode de ce jeudi a révélé l’extrême fragilité de sa marge de manœuvre et la défiance croissante d’une partie des parlementaires à l’égard de Sébastien Lecornu et des mesures de restrictions que lui et son équipe envisagent pour financer notamment la suspension de la réforme des retraites, qui pèsera lourd dans les finances publiques.

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