"Comme d’habitude je vais remettre le clocher au milieu du village. Un village qui se trouve dans le 7ème arrondissement de Paris.
Pourquoi le 7ème arrondissement de Paris ? Parce que c’est là, rue de Grenelle, que se trouve le ministère de l’éducation nationale. Ministère dont la ministre démissionnaire, Elisabeth Borne, a tenu des propos non pas relatifs à son ministère mais à la principale réforme faite lorsqu’elle était Première Ministre. La réforme des retraites de 2023.
Ainsi, dans les colonnes du Parisien, Elisabeth Borne n’hésite pas à déclarer que : « Si c’est la condition de la stabilité du pays, on doit examiner les modalités et les conséquences concrètes d’une suspension de la réforme des retraites jusqu’au débat qui devra se tenir lors de la prochaine élection présidentielle ». On se pince en se remémorant cette réforme avait été défendue bec et ongles par la même Elisabeth Borne.
Au point de la faire passer en procédure accélérée, je serais tenté de dire « à la hussarde ». Pas de vote à la première lecture par l’Assemblée nationale, utilisation de l’article 47-1 par le sénat vote au 49-3 par l’Assemblée nationale. Et promulgation le jour même de la validation par le Conseil Constitutionnel au Journal Officiel."
.@PhDavidMtb sur la proposition d'Elisabeth Borne de suspendre la réforme des retraites : "Un maroquin ministériel vaut bien un reniement complet et quelques milliards de dettes en plus pour les générations futures !" #LesVraiesVoix pic.twitter.com/8NT4m2v4Ol
— Sud Radio (@SudRadio) October 8, 2025
"Des retraites qui sont la principale cause de l’explosion de la dette"
"Une réforme urgentissime au point d’utiliser cette procédure. Procédure et réforme défendues bec et ongles à l’époque par le bloc macroniste dont la principale instigatrice ose nous dire aujourd’hui doctement qu’ « on pourrait la suspendre ». Une Elisabeth Borne qui semble ne pas savoir que, lors du discours de politique générale de François Bayrou le 14 janvier dernier, celui-ci avait rappelé que « Sur les plus de 1000 milliards de dette supplémentaire accumulés par notre pays ces dix dernières années, les retraites représentent 50 % de ce total ».
Des retraites qui sont la principale cause de l’explosion de la dette qui nous met au bord de la faillite. Elisabeth Borne ayant fait partie de tous ces gouvernements qui nous ont mis dans notre situation financière actuelle. « Paris vaut bien une messe » disait Henri IV en acceptant de se convertir au catholicisme pour devenir Roi de France.
Un maroquin ministériel vaut bien un reniement complet et quelques milliards de dettes de plus pour les générations futures. C’est vrai qu’après en avoir fait plus de 1000 milliards, Elisabeth Borne n’en est plus à ça près…"
Retrouvez le coup de gueule de Philippe David sur Sud Radio, du lundi au vendredi dans Les Vraies Voix.