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De la vanille produite et vendue en Bretagne ! 

Par La Rédaction

C’est l’aboutissement d’un défi : celui de faire pousser de la Vanille en Bretagne. Une aventure née de l’audace d’une poignée de maraîchers bretons qui se concrétise. Grâce à cinq années d’échanges, de partage de savoir-faire et de passion, la Vanille de Bretagne –Prince de Bretagne est aujourd’hui devenue une réalité !

C’est l’aboutissement d’un défi : celui de faire pousser de la Vanille en Bretagne. Une aventure née de l’audace d’une poignée de maraîchers bretons qui se concrétise. Grâce à cinq années d’échanges, de partage de savoir-faire et de passion, la Vanille de Bretagne –Prince de Bretagne est aujourd’hui devenue une réalité !

Portés par l’innovation et toujours en quête de nouvelles diversifications, les producteurs Prince de Bretagne explorent continuellement de nouveaux marchés pour enrichir leur gamme. Au micro de Maxime Trouleau dans le Petit Matin, Pierre Guyomar, producteur de vanille Prince de Bretagne a eu l’idée de cultiver de la vanille dans des serres déjà existantes a ainsi germé fin 2019 dans l’esprit de trois producteurs installés dans les Côtés d’Armor. Accompagnés par leur coopérative Les Maraîchers d’Armor, ainsi que par Terre d’essais, une des stations d’expérimentation de la filière, ils ont réussi le pari d’une vanille bretonne éthique et de qualité. Le 1er millésime 2024 offre une vanille brune, grasse, riche en vanilline et délicieusement parfumée !

Une plante délicate

Plante de sous-bois, le vanillier n’aime ni les excès de température, ni les excès de lumière... La Bretagne est donc finalement une terre propice à sa culture. « Nous avons porté notre choix sur la variété planifolia pour ses caractéristiques organoleptiques. C’est la plus cultivée au monde. Si nous nous lancions dans l’inconnu, les producteurs réunionnais n’ont, eux, pas été surpris. Ils pensaient cela tout à fait réalisable

Une culture entièrement manuelle, de la pollinisation de sa précieuse fleur au massage des gousses pour en équilibrer les grains, qui demande à ces « Maîtres Vanillier » un travail de haute qualité et de précision. Méticuleux, minutieux, ils sont à l’écoute de la plante et de son épanouissement. La patience est également de mise. Il faut plus de 18 mois entre la pollinisation et la commercialisation de sa gousse brune. La récolte est effectuée gousse par gousse lorsqu’elles atteignent leur maturité optimale, ce qui garantit un taux de vanilline exceptionnel et un parfum intense

Retrouvez le Petit Matin de 5h à 7h sur Sud Radio du lundi au vendredi : https://www.sudradio.fr/emission/le-petit-matin-1-304

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