Depuis la fin de la Première Guerre Mondiale dont l'armistice du 11-Novembre 1918 est célébrée aujourd'hui partout en France, le Bleuet de France (créé en 1925) assure le soutien psychologique, matériel et financier des hommes et femmes qui ont risqué leur vie pour la France.
Alors que la mission originelle du Bleuet de France est d'« Aider ceux qui restent , elle s'est élargie au fil du temps à tous les autres anciens combattants, notamment de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Algérie, de leurs orphelins et de leurs veuves, mais aussi désormais des victimes d’actes terroristes ou encore des soldats blessés en opération extérieure (OPEX).
Structuré en fonds de dotation depuis le 1er janvier 2023, il dépend exclusivement de la générosité du public et du mécénat privé. Devenus une véritable institution, les Bleuets sont vendus sous différentes formes (pin's, écusson, broche, bracelet, porte-clés,...) « aider ceux qui restent ». En ce jour de commémoration, Patrick Remm, Président de Bleuet de France, était invité au micro de Sud Radio.
NOUS AVONS BESOIN DE VOUS 🙌
— Bleuet de France (@BleuetFrance) October 29, 2025
Les commémorations du 11 et du 13 novembre approchent, et en cette année du centenaire, votre soutien est plus essentiel que jamais 🔵
Parce que nous ne vivons que de dons, nous comptons sur votre générosité pour pouvoir continuer nos actions… pic.twitter.com/OJQB9GPj5p
Que finance précisément le le Bleuet de France ?
« Le Bleuet de France finance des actions de mémoire et de transmission à destination de la jeunesse et des opérations de solidarité envers les militaires blessés, les victimes du terrorisme, les familles endeuillées, les pupilles de la nation et même les résidents des EHPAD labellisés, explique Patrick Remm, Président de Bleuet de France, au micro de Sud Radio. Comme il s'adressait aux survivants de la première Guerre mondiale, aujourd'hui il s'adresse à tous ceux qui sont restés sur d'autres champs de bataille : la Seconde Guerre mondiale, la guerre d'Algérie, mais aussi les opérations extérieures de l'armée française qui font encore des blessés aujourd'hui, les victimes du terrorisme, comme les rescapés ou les familles du Bataclan par exemple. Nous nous adressons donc aux blessés directement impactés, aux familles en deuil, à leurs pupilles et orphelins. »
Patrick Remm (président @BleuetFrance) : "La Première et la Seconde Guerre mondiale, ainsi que la guerre d'#Algérie, font encore des blessés aujourd'hui" #11Novembre #GrandMatinhttps://t.co/QKa5Efuc2W pic.twitter.com/uKYqiVPRTL
— Sud Radio (@SudRadio) November 11, 2025
Comment aider le Bleuet de France ?
« Il y a deux manières : d'abord la faire connaître bien sûr, ensuite récolter. Nous faisons des quêtes assez régulièrement. Le site des Bleuet est ouvert (https://www.bleuetdefrance.fr/), vous pouvez y faire des dons qui sont déductibles bien sûr, comme la loi le permet, du montant imposable. Le but étant de disposer de ressources financières pour soutenir et approvisionner le fonds de dotation qui irriguent financièrement les associations et les particuliers. A ce jour, nous venons en aide à à peu près 25 000 bénéficiaires qui sont en demande. » Plus précisément, 89,6% des sommes collectées sont redistribuées directement au service de la mission centenaire du Bleuet ” Aider ceux qui restent ” pour la mémoire et la solidarité.
🟦 Je soutiens le Bleuet de France
— Bleuet de France (@BleuetFrance) November 11, 2025
Depuis 100 ans, le Bleuet accompagne les militaires blessés, les victimes du terrorisme, les pupilles de la Nation, les orphelins de guerre et les familles endeuillées, en les aidant à se reconstruire physiquement et psychologiquement, pour… pic.twitter.com/fRKmlfPmi2
Le Bleuet de France dépend-il d'un ministère ?
« Jusqu'à présent, le Bleuet de France existait dans le giron de l'Office national des anciens combattants et depuis trois ans, pour des raisons très pratiques, c'est-à-dire le moderniser et lui redonner un nouveau souffle, il est sorti de cette administration-là. Et aujourd'hui c'est un groupe indépendant, une association qui se transformera probablement en fondation demain. Nous sommes donc indépendants aujourd'hui même si nous restons sous l'égide du ministère de la Défense, des armées et de l'Office national des anciens combattants, qui est donc notre autorité de tutelle. »