Inséparables. Deux bonnes semaines après leur finale improbable au Masters 1000 de Shanghai, les cousins Valentin Vacherot (40e mondial) et Arthur Rinderknech (29e) ont pris rendez-vous mardi pour des retrouvailles au deuxième tour du Masters 1000 de Paris.
Après la qualification du Français lundi grâce à deux tie-breaks victorieux contre le Hongrois Fabian Marozsan (48e), son cadet monégasque avait a priori un premier tour plus complexe à négocier contre le Tchèque Jiri Lehecka (18e). Mais le droitier de 26 ans n'a fait qu'une bouchée de la tête de série N.14, balayée 6-1, 6-3 en moins d'une heure sur le Central.
Après sa défaite en trois sets à Shanghai contre Vacherot, devenu à cette occasion le joueur le plus mal classé de l'histoire (204e) à gagner un Masters 1000, Rinderknech aura donc la possibilité dès mercredi de prendre sa revanche.
"C'est vrai que l'affiche fait rêver, tout le monde attendait ça depuis le tirage au sort", a déclaré le Monégasque en conférence de presse.
Même s'il aurait "préféré" affronter son cousin "en huitièmes ou en quarts de finale, c'était déjà assez dur qu'on gagne tous les deux nos premiers tours", s'est-il satisfait.
- Auger-Aliassime au forceps -
Arthur Rinderknech lors de son match contre le Hongrois Fabian Marozsan, au 1er tour du Masters 1000 de Paris, le 27 octobre 2025
Dimitar DILKOFF - AFP
Peu après la victoire de Vacherot, les organisateurs du Masters 1000 de Paris ont annoncé le forfait de Rinderknech pour le tournoi du double, qu'il devait débuter mardi aux côtés de son compatriote Giovanni Mpetshi Perricard.
Le vainqueur du duel Rinderknech-Vacherot affrontera en huitièmes de finale le Britannique Cameron Norrie (31e) ou le N.1 mondial Carlos Alcaraz, qui entame son tournoi à partir de 19h00 sur le Central.
En début de journée, sur le court N.1, le Canadien Félix Auger-Aliassime (10e) s'est laborieusement extirpé du piège tendu par l'Argentin Francisco Comesana (68e), vaincu finalement 6-7 (2/7), 6-3, 6-3.
A la lutte pour décrocher l'une des quatre dernières places qualificatives pour le Masters de Turin (9-16 novembre), le Montréalais a dû batailler plus de deux heures contre un joueur issu des qualifications.
"C'était compliqué", a reconnu Auger-Aliassime. "Ce n'est pas pour chercher des excuses, mais franchement, les balles sont nulles", a cinglé le Canadien.
"Entre les balles avec lesquelles on jouait ces dernières semaines et celles-là (...) il y a une réelle différence, c'est monumental", a-t-il estimé.
Quant à la course au Masters, "je n'y pense pas", a soutenu "FAA".
"Qu'il y ait le Masters ou pas, je veux gagner le plus de matches possible" à Paris. "C'est un Masters 1000", la catégorie de tournois la plus prestigieuse du circuit masculin après les quatre Grand Chelem, a-t-il rappelé.
Même si elle a été arrachée dans la douleur, sa victoire met un peu de pression sur les épaules de ses rivaux dans la course aux Finales ATP.
Parmi eux, l'Américain Ben Shelton (7e) entre en lice mardi après-midi contre l'Italien Flavio Cobolli (23e).
Autre prétendant à Turin, Fritz clôturera la journée sur le Central contre l'Australien Aleksandar Vukic (103e), issu des qualifications.
Par Damien GAUDISSART / Paris (AFP) / © 2025 AFP