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Stéphane Ravier (sénateur RN) : "Après avoir tué un innocent, le prochain sera peut-être un maire, un préfet, un député"

Par Emmanuel Mottet

INTERVIEW SUD RADIO - Invité de Périco Légasse sur Sud Radio, Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône et ancien maire du 7ᵉ arrondissement de Marseille, est revenu sur la lutte contre le narcotrafic qui gangrène la cité phocéenne.

Stéphane Ravier
Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches du Rhône et ancien maire du 7e arrondissement de Marseille.

Sénateur du "Rassemblement National" des Bouches-du-Rhône et ancien maire du 7ᵉ arrondissement de Marseille, Stéphane Ravier s’est exprimé sur le fléau de la drogue dans la cité phocéenne et a énoncé quelques mesures pour tenter de lutter contre la narcotrafic. Avec en toile de fond, le meurtre de Mehdi Kessaci.

"Certains se sont précités autour de la famille Kessaci pour être sur la photo"

Connu pour son franc-parler, le membre du Rassemblement national n’a pas mâché ses mots vis-à-vis de certains hommes politiques. Lorsqu’on lui pose la question de la lutte contre le narcotrafic, Stéphane Ravier dégaine : “Il n'est jamais trop tard pour bien faire. En tout cas, tous ceux qui sont responsables de la situation se sont tous précipités autour de M. Kessaci et de sa mère, à l'occasion de cette marche blanche, pour être sur la photo. Ils ont, comme moi, présenté leurs condoléances, mais eux auraient dû aussi présenter leurs excuses."

"Dupont-Moretti a eu le culot de venir à cette marche blanche

"Parce que M. Dupont-Moretti, ancien ministre de la Justice, qui avait recadré les magistrats marseillais, qui l'année dernière faisait savoir qu'à Marseille, on était en état de mexicanisation du stup. Dupont-Moretti avait aussi ajouté que les magistrats marseillais faisaient le jeu du RN. Il a eu le culot de venir montrer son visage à cette marche blanche.

"La situation a complètement dégénéré"

L’ancien maire du 7ᵉ arrondissement de Marseille a aussi évoqué, à travers la DZ Mafia, le “problème central” du trafic de drogue, à savoir selon lui l’immigration. “Les responsables politiques refusent encore aujourd'hui d'évoquer le cas de la politique d'immigration en général, et dans le stup en particulier. Donc ils s'interdisent d'y apporter une réponse efficace. La réalité, c'est que maintenant, la situation a complètement dégénéré. Et que la classe politique, qui l'a niée pendant des dizaines d'années, aujourd’hui vient nous faire la leçon. Il ne suffit pas de parler de narcotrafiquants et de narcoterrorisme. Parce que dans les cités, ils font régner la terreur.”

"La DZ Mafia est une organisation mafieuse prête à tout"

S'ils culpabilisaient, ils auraient peut-être l'idée de démissionner, parce qu'ils ont échoué, non seulement dans ce domaine-là, mais dans tous les domaines. Donc la réalité, c'est qu'ils savent maintenant qu'en face, la DZ Mafia est une organisation mafieuse prête à tout. Peut-être qu'ils se sentent menacés désormais. Après avoir tué un innocent, peut-être que le prochain, ça sera un maire, un préfet, un député… ou un sénateur”, Stéphane Ravier.

"Il faut stopper l'immigration et il faut se débarrasser de 50 % des clandestins qui sont dans le trafic"

Interrogé par Périco Légasse, l’homme de 56 ans a aussi énoncé les mesures principales à prendre, selon lui, pour endiguer le trafic de drogue. “Il faut stopper l'immigration, et il faut se débarrasser de 50 % des petits hommes qui sont dans le trafic. 50 % sont des clandestins. Il faut tordre le bras des pays dont ils sont originaires en leur faisant savoir que les transferts d'argent de leurs ressortissants qui travaillent chez nous, également, c'est terminé. Il faut leur faire savoir que le regroupement familial, c'est terminé, que les visas, c'est terminé, que les étudiants aussi. Nous avons les moyens.”

"Il faut les moyens militaires"

Pour Stéphane Ravier, il est désormais temps de faire appel aux forces armées pour faire régner l’ordre : “Oui, il faut les moyens militaires. Mais en France métropolitaine. C’est-à-dire d'où part la cocaïne. On sait que ça passe par les Antilles françaises, et là, nous avons les moyens de mettre les moyens militaires. En France, il faut donner les moyens humains, et il faut libérer la police qui est incarcérée.

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