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Stéphane Ravier : "il y a l’islamo gauchisme et l’islamo droitisme"

Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône et président du groupe RN au conseil municipal de Marseille, était l’invité de Patrick Roger le 30 mars dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches du Rhône et Président du groupe RN au conseil municipal de Marseille, était l’invité de Patrick Roger le 30 mars dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

"Que le voile islamique soit interdit dans l’espace public"

Stéphane Ravier, sénateur RN des Bouches-du-Rhône et président du groupe RN au conseil municipal de Marseille, attend-il beaucoup de modifications sur la loi "confortant les principes républicains" ? "Oui, il va y en avoir par la salive. Dans l’opposition, les élus LR retrouvent une ardeur, une combativité. C’est sûrement pour faire oublier leur responsabilité dans le développement de l’islamisme. Ils vont redoubler d’efforts pour faire oublier que c’est Nicolas Sarkozy qui a créé le Conseil supérieur du culte musulman, au sein duquel siégeaient des membres de l’UOIF. Il a entretenu les meilleurs rapports avec le Qatar, dont on sait qu’il a des liens directs avec le financement du terrorisme.

Les élus de droite ne sont pas les derniers à soutenir directement ou indirectement les islamistes, en leur accordant des locaux, des subventions, tout cela dans un but électoral. J’en connais quelques-unes à Marseille. Ma collègue Valérie Boyer ne s’est pas gênée pour accorder un lieu à des islamistes. Cela fait plusieurs fois que je le dénonce sans qu’elle le contredise. Il y a l’islamo-gauchisme et l’islamo-droitisme, avec Samia Ghali, Mme Preciosi qui, à Marseille, ont cette approche de l’islamisme par intérêt électoral."

Le principe de neutralité dans le service public pour le port du voile doit-il être étendu ? "Oui, estime le sénateur RN. Nous sommes les seuls à souhaiter que le voile islamique soit interdit dans l’espace public, la rue. Sur le territoire national, pour faire simple. Nous considérons qu’il s’agit là d’un habit qui constitue une marque de la conquête islamiste. Dans les pays arabo-musulmans, il n’a pas été rare qu’il soit interdit. Le voile est une manifestation d’une volonté de conquête. Nous sommes les seuls à vouloir interdire cet acte militant."

Cela le dérange-t-il de croiser des femmes voilées à Marseille ? "Quand j’en croise une, peut-être pas. Des dizaines de milliers, cela commence à me gêner, car j’ai l’impression de ne plus être en France. Nous, les femmes, nous les aimons, libres, en cheveux, en robe, en short, telles qu’elles ont envie d’être. Je suis persuadé que nombreuses sont les femmes musulmanes qui n’ont pas d’autre choix que de porter ce voile. Il faut donc les libérer. Elles devront se plier à la loi et aux traditions françaises, à notre savoir-vivre. Pour ceux qui ne souhaitent pas appliquer nos lois, les frontières n’existent plus : ils ont été libres de venir en France, ils sont libres de la quitter pour vivre l’islam comme ils le souhaitent."

 

"Il faut nous libérer du carcan européiste"

Quid du harcèlement et de la haine en ligne ? "Nous sommes favorables à la liberté d’expression, précise le président du groupe RN au conseil municipal de Marseille. Nous considérons que cette loi qui veut trop contrôler est une atteinte directe à la liberté d’expression. Il y a des discours extrêmement clairs dans la haine et le rejet, qui doivent être condamnés. Ce ne doit pas être une opportunité laissée au gouvernement pour museler toute forme d’opposition politique. La liberté d’expression n’a pas de prix, nous souhaitons la garantir."

Souhaite-t-il une confinement au niveau national ? "Ce que les Français constatent est qu’aucun enseignement n’a été tiré par le chef de l’État. Il s’est toujours trompé, il est toujours en retard. Au début, il ne faut pas de masque, puis l’on n’a pas besoin de dépistage, de lits de réanimation, de fermer les frontières. Nous avions dès le départ fait des propositions et n’avons pas été écoutés. Au mois décembre, le président nous a annoncé la solution miracle, la vaccination, promis des dizaines de millions de doses. Or elles ne sont pas assez nombreuses. S'il y avait un confinement généralisé, cette fois, notre économie ne s’en remettrait pas. Il faut accélérer la vaccination pour celles et ceux qui la souhaitent. Il faut nous libérer du carcan européiste qui est un frein à l’obtention de ces vaccins. Il y a un vaccin russe, par exemple. Il faudrait peut-être arrêter avec cette Poutinophobie, ce rejet systématique de la Russie, idéologique. Tout démontre qu’il est performant, mais on s’obstine à le refuser. On a décidé que tout ce qui venait de Russie était condamnable."

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