Selon le "baromètre économique des sports mécaniques" réalisé par le cabinet de conseil EY et présenté par la ministre des Sports Roxana Maracineanu, le chiffre d'affaire total de cette filière est de 2,3 milliards d'euros dont 510 millions d'euros de valeur ajoutée.
Cela les place, à titre d'exemple, loin du football (7,5 milliards d'euros) mais devant le golf (1,5 milliard), a souligné lors d'une conférence de presse Marc Lhermitte, associé chez EY.
Au total, les sports mécaniques (auto et moto) recouvrent 47 spécialités réunies au sein de 16 disciplines avec plus de 1.000 lieux de pratique répartis dans l'hexagone. Selon Mme Maracineanu, ce secteur est en croissance, avec une augmentation sur les dix dernières années de 15% de ces lieux de pratique et de 20% du nombre de licenciés.
Contrairement à d'autres secteurs de l'économie du sport, c'est l'industrie qui est le secteur économique pesant le plus lourd (39% du total) devant les circuits et les équipes (28%), les fédérations, ligues et clubs (15%), les grands événements et le tourisme (13%) et les médias (5%).
Cette situation se reflète également dans le nombre d'emplois (7.200), soit plus de la moitié.
"Ce rapport renforce notre légitimité alors que nous sommes beaucoup critiqués", a affirmé mardi le président de la Fédération française de motocyclisme (FFM) Jacques Bolle, "et montre que les sports auto et moto créent de la richesse et des emplois".
Des rapports similaires ont déjà été publiés, notamment pour le football, mais il s'agit du premier traitant des sports mécaniques.