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"Le moustique tigre, c’est la mondialisation capitaliste néo-libérale"

Par Jean Baptiste Giraud

François Piquemal, député LFI de Haute-Garonne, demande au nouveau ministre de la Santé comment il compte lutter contre le moustique tigre.

Moustique tigre
Le moustique tigre peut notamment transmettre la dengue. (AFP)

Un député a décidé de s’attaquer au fléau du moustique tigre, présent désormais dans 67 départements de métropole. Dans l’agglomération de Toulouse, le nombre d’insectes a ainsi triplé en un an.

Un moustique tigre qui prolifère en métropole

François Piquemal, député LFI de Haute-Garonne, va poser une question à ce sujet au nouveau ministre de la santé. Pourquoi avoir décidé d’alerter à ce sujet ? "Ce n’est pas nouveau, à Toulouse mais aussi dans une grande partie du sud de la France, qu’il y ait des problèmes avec le moustique tigre. Cela peut paraître anecdotique, une piqure de moustique. Mais avec la prolifération des moustiques tigres, certaines personnes ne dorment plus correctement la nuit."

"Le problème de la prolifération pose la question des futures maladies. Les cas de dengue et de chikungunya sont de plus en plus fréquents. L’an dernier, ce sont plus de 370 cas de dengue qui ont été recensés en France, 25 de chikungunya et même six de Zika. Pour toutes ces raisons, il m’a paru nécessaire d’alerter le ministère de la Santé. Va-t-il y avoir un plan pour répondre aux patients atteints de ces maladies ? Plus généralement, Aurélien Rousseau va-t-il se mettre en lien avec d’autres ministres pour avoir un plan de régulation de ces moustiques tigres ?"

 

 

Revoir notre rapport au vivant

"Le moustique tigre, c’est la mondialisation capitaliste néo-libérale, estime François Piquemal, député LFI de Haute-Garonne. C’est une espèce qui n’est pas endogène et qui vient du commerce international, et trouve les conditions de prolifération dans le fait que l’on ait empiété sur la biodiversité. On sait qu’il y a des espèces vivantes comme les chauve-souris, les hirondelles, qui sont potentiellement des prédateurs du moustique tigre."

"Cela nous oblige à voir notre rapport avec le vivant. Des habitants ont créé un collectif nommé les brigades du tigre, créant des perchoirs pour que les hirondelles puissent s’y installer, et profiter de la nourriture des moustiques tigres. Il y a de la prévention à faire, notamment quant aux eaux stagnantes."

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