Ce serait prétendument pour "responsabiliser" les familles. Des élèves de classes Uliss ne peuvent pas prendre les transports en commun, le bus scolaire, du fait de leur handicap. Ils avaient donc droit à des taxis, des transports personnalisés voire des ambulances privées pour se rendre à l’école.
Handicap : des enfants déscolarisés
Mais depuis la rentrée, dans le Haut-Rhin et le Bas-Rhin, désormais, c’est aux parents de se débrouiller. Et ce pour que leur enfant puisse se rendre dans leur établissement. La collectivité d’Alsace et les maisons départementales des personnes handicapées leur proposent désormais des compensations financières : un dédommagement de 55 centimes par kilomètre parcouru.
Conséquence de cette décision soudaine : entre parents n’ayant pas le permis de conduire et horaires de travail incompatibles, plusieurs dizaines d'enfants restent à la maison et ne sont plus scolarisés depuis la rentrée.
Des prises en charge au cas par cas
La FCPE a confirmé avoir reçu comme explication que cette décision visait à responsabiliser les familles. Quant aux transporteurs spécialisés alsaciens ayant investi dans des véhicules adaptés, ils se retrouvent sans marché. Mais face aux difficultés à boucler les comptes, certaines collectivités vont jusqu’à faire des économies même sur le handicap.
Comment cela se passe-t-il dans le reste de la France ? Dans la plupart des départements, le coût du transport spécifique des enfants handicapés est pris en charge. Toutefois, dans la Manche, la Maison départementale de l’autonomie a estimé que cela coûtait trop cher vu la hausse du nombre d’enfants à prendre en charge. Aux parents désormais de prouver au cas par cas que leur enfant n’est pas en mesure de prendre les transports scolaires.
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