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Grippe aviaire : les abattages massifs de volaille inquiètent les petits producteurs

Plus d'un million de canards, volailles et oies ont été abattus ces derniers jours dans les élevages du Sud-Ouest, à cause de la grippe aviaire. Une situation qui passe très mal et qui désespère les éleveurs.

Photo d'illustration (Remy Gabalda / AFP)

Au total, plus de deux millions d'animaux ont été abattus pour enrayer l'épidémie. Pour les éleveurs du Gers et des Landes, ça ne passe pas. C'est la quatrième crise que traverse la profession en seulement six ans. Parmi les mesures prises jusqu'ici donc : réduire les cheptels. "Ce n'est pas en abattant les volailles que l'on va régler le problème de la grippe aviaire, car ce problème va se reposer dans 6 mois à l'automne quand il faudra tout remettre en place et que les éleveurs trembleront parce qu'ils ne sauront pas s'ils vont être accompagnés, ni ce qu'il va se passer. Et d'ailleurs, ils n'en peuvent plus", souligne Sylvie Colas, elle-même éleveuse de poulets fermiers bio dans le Gers. "Ce système ne fonctionne pas", surenchérit Mélanie Martin, présidente du Mouvement de défense des exploitants familiaux (Modef) des Landes.

La vaccination comme solution ?

Pour beaucoup, il est urgent de penser à d'autres solutions, comme la vaccination par exemple. "On sait que l'Europe est entièrement touchée, donc il faut soit amener ce discours là au niveau européen avec une vraie envie de porter la vaccination et de manière collective, ou alors changer les règles au niveau européen. Ce n'est pas possible qu'on continue à abattre des millions de volailles partout en Europe", continue la présidente du Modef des Landes.

Ecoutez le reportage de Christine Bouillot pour Sud Radio

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