Nouveau coup dur pour l’industrie sportive : le gouvernement compte fermer les portes de tous les clubs de sport. Y a-t-il des discussions pour essayer d’obtenir un délai ?
Pas de cas en salle de sport
"C’est toujours en cours, mais nous ne sommes pas très optimistes, juge Arthur Benzaquen, président de Ken Group, qui compte 24 clubs de sport à Paris. On continue à se battre et à en parler. Ce que l’on pointe, c’est le manque de concertation. Il y a une épidémie en cours, des soignants au bout du rouleau, il faut éviter de reconfiner le pays, bien entendu."
"Mais si les salles de sport avaient été un tant soit peu déclarées clusters, il n’y aurait pas de discussion. Or, selon les chiffres que nous remontons chaque semaine, il n’y a pas de cas. Et quand il y a un cas, contrairement à n’importe quelle autre situation, on est capable de tracer et d’isoler."
Le sport, seul rempart contre l'épidémie
"Nous connaissons nos membres, souligne Arthur Benzaquen. Quand quelqu’un est testé positif, il nous appelle, et l’on est capable de contacter chaque personne, de dire de s’isoler et de faire le test. 100% des tests sont revenus négatifs dix jours après. Nous sommes capables de faire ce dont nul autre n’est capable."
"C’est fou, juge Arthur Benzaquen. Le seul rempart aujourd’hui connu contre la maladie reste de renforcer ses défenses immunitaires, le sport. 83% des patients en réanimation sont en surpoids ou en obésité, il faut bouger. Je dois avouer que l’on a du mal à comprendre cette décision. Nous avons rouvert après tout le monde, on ferme avant tout le monde, alors que l’on n’a pas de cas et que l’on est capable de tracer ? Nous n’allons pas pouvoir tenir."
Cliquez ici pour écouter “le coup de fil du matin”
Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
Sur quelle fréquence écouter Sud Radio ? Cliquez-ici !