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Dr Louis Fouché : L’homme moderne "a une obsolescence programmée"

Le Dr. Louis Fouché, anesthésiste et auteur de "Tous résistants dans l'âme - Éclairons le monde de demain !", était l'invité d'André Bercoff le 21 octobre 2021 sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-14h, "Bercoff dans tous ses états".

Louis Fouché
Louis Fouché, invité d'André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états" sur Sud Radio

Le Dr Louis Fouché présente son livre comme un ensemble "fait à partir d’entretiens". "Il y a du monde derrière", explique l'anesthésiste, dont "Benoît Flamec qui en est l’illustrateur". "Avec les dessins, ça plaît ou ça ne plaît pas mais il y a une vraie créativité, une vraie autonomie de la part du dessinateur", juge le médecin. "Il y a du monde derrière", réitère-t-il, "c’est mon nom qui est devant mais comme d’habitude, on ne fait rien tout seul", explique-t-il.

"Günther Anders a écrit un livre qui s’appelle L’obsolescence de l’homme et il parle de cet homme moderne qui ne serait plus capable de rien", explique le Dr Louis Fouché. L’homme moderne "a une obsolescence programmée, comme votre machine à laver quand elle vous est vendue par Darty et qui va avoir une petite pièce qui va casser au bout d’un certain nombre de tics, et il faudra la remplacer", explique-t-il. Pour le Dr Louis Fouché, l’homme a été mis "dans le même état".

 

L'homme est en train de "devenir une sorte de bétail"

L’homme est en train de "devenir une sorte de bétail qui aurait besoin de réinjections régulièrement pour pouvoir survivre dans ce monde dans lequel il vit", explique le Dr Louis Fouché. "En fait, cette idée d’un homme obsolescent", continue-t-il, "c’est le bout évolutif d’un idéal du 19e siècle, du 18e siècle même en fait". "Hobbs écrit le Léviathan où il décrit une société idéale, une société parfaite", explique l'anesthésiste. "Pour lui, ce serait un mécanisme d’horlogerie, tout serait bien ajusté en permanence par des systèmes numériques, par de la science", explique le médecin au micro de Sud Radio.

"La science aurait vaincu l’erreur humaine, la contingence, le p*** de facteur humain, le pfh comme on appelle ça", juge le Dr Louis Fouché. Aujourd’hui, pour lui, "on est venu enfin à bout pour faire cet être parfait, l’homme moderne débarrassé des scories de l’erreur". "En fait ça, c’est le rêve transhumaniste et on nage dans cette idéologie depuis maintenant 250 ans", explique-t-il. Le Dr Louis Fouché juge que l’on "arrive au bout de cette idéologie là, avec les Laurent Alexandre, les Jacques Attali et tous les porteurs de cette idéologie". Cette idéologie est de dire : "ce n’est pas vous qui devez décider de votre destin, c'est un système techno-administratif qui va le décider pour vous", juge le médecin.

 

Si Réinfocovid a été créé, c’est parce "qu’on ne comprenait rien à ce qui se passait..."

Selon le Dr Louis Fouché, le mouvement Réinfocovid "est un collectif informel". "Ce n’est même pas une association, il n’y a pas d’argent, pas de compte en banque, il n’y a pas d’existence légale", explique-t-il. "Les modalités de prises de décisions, de partage des pouvoirs, d’organisation, sont assez novatrices", juge l’anesthésiste, "et reposent sur ce qu’on appelle la gouvernance partagée". Si Réinfocovid a été créé, c’est parce "qu’on ne comprenait rien à ce qui se passait, au discours du gouvernement, aux différentes études qui étaient publiées, aux différentes études qui étaient frauduleuses pour une partie d’entre elles et où personne ne disait rien dans les médias", explique le Dr Louis Fouché au micro de Sud Radio.

"On s’est regroupé entre chercheurs, enseignants, universitaires, médecins, puis soignants, artistes, de tous les côtés de la société civile pour essayer de mieux comprendre les choses", explique le Dr Louis Fouché. "J’ai du mal à vous dire combien nous sommes aujourd’hui parce qu’il y a plus de 95 collectifs autour du monde", ajoute-t-il, "Il y en a au Québec, à Tahiti, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, en Australie, en Allemagne, etc.". Réinfocovid "est basé sur des modalités organisationnelles extrêmement démocratiques puisque n’importe qui peut prendre n’importe quelle décision", explique l’anesthésiste. "La seule chose que l’on demande, c’est que la personne qui prend cette décision demande l’avis des gens qui vont être impactés par cette décision", ajoute-t-il.

 

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi. 

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