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Agression d'Éric Zemmour : "Il ne mérite absolument pas une telle violence !"

Le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pour " violences" et "menaces" après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une agression visant le polémiste Éric Zemmour. Dans cette vidéo, diffusée initialement sur le réseau social Snapchat, un homme filme, jeudi 30 avril, Éric Zemmour marchant seul, cabas en mains, dans les rues de Paris. L’homme le suit sur plusieurs dizaines de mètres, l’insulte à plusieurs reprises et le menace. Cette agression est condamnée de toutes parts, l’agresseur fait son mea culpa.

Agression d'Éric Zemmour : le parquet de Paris s'est saisi de l'affaire. © AFP

Reportage de Clément Bargain pour Sud Radio

 

"En le voyant, je me suis laissé emporter"

L'agresseur présumé d'Éric Zemmour apparaît dans une vidéo sur les réseaux sociaux. L'homme, plus docile, s'explique sur son geste : "je ne m'attendais pas à croiser Éric Zemmour. En le voyant, je me suis laissé emporter, confie-t-il dans sa vidéo. J'ai mal agi, je n'aurais pas dû agir de cette façon, reconnaît-il. J'ai pu le blesser et choquer beaucoup de monde. Je regrette vraiment mon geste", affirme-t-il.

L'auteur de la vidéo affirme qu'il n'a pas agressé physiquement Éric Zemmour, qu'il ne lui a pas craché dessus contrairement à ce qu'il avait pu affirmer.

 

"Éric Zemmour ne mérite absolument pas une telle violence !"

Mais qu'importent les excuses, la vidéo de l'agression suscite de vives réactions. De nombreuses personnalités politiques ou médiatiques, opposants ou pas, ont dénoncé ces agissements, comme Antoine Spire, vice-président de la LICRA, association contre le racisme. "Nos désaccords avec Zemmour sont bien connus, souligne-t-il, notamment la différence que nous avons concernant l'accueil qui doit être réservé aux étrangers, nous pensons que le droit d'asile doit être respecté et Eric Zemmour saute dessus à pieds joints. Ça n'empêche pas que nous trouvons la scène en question absolument insupportable. Éric Zemmour ne mérite absolument pas une telle violence !", affirme-t-il.

"En face d'une violence verbale, la seule réponse est une autre violence verbale et surtout un raisonnement, estime-t-il. Au lieu de passer par les émotions, il faut passer par la raison", ajoute-t-il.

Le parquet de Paris s'est saisi de l'affaire : une enquête pour "violences" et "menaces" a été ouverte.

 

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