Reportage Sud Radio de Clément Bargain
Sa valise sur un chariot, Jason arrive tout droit de Pekin. Avant d’embarquer dans l’avion, il a subi un contrôle comme tous les passagers:
"Ils contrôlent la température avec des capteurs laser au niveau du front, au moment de passer les contrôles de sécurité"
Arrivé à Paris, aucun dispositif en particulier, ce qui étonne Franck: Il arrive de Wuhan, la ville où les premiers cas de pneumonie ont été détectés: "à Roissy, il y a rien ! C'est à l'image du pays et de l'Europe. Le virus se promène comme les flux financiers, les personnes, sans aucun contrôle". Il le concède cependant, "juste en plantant une caméra infra-rouge, vous pouvez isoler les gens qui ont une température anormale".
Des masques sur tous les passagers depuis Wuhan
Dans l’avion en provenance de Wuhan, l’équipage et les passagers portaient tous un masque: Almira, chinoise, sent l’inquiétude monter dans le pays: "Les gens sont inquiets". D'autant plus que dans quelques jours, c’est le nouvel an chinois. Une période au cours de laquelle"la moitié de la population de Pékin part", raconte Alban, qui vit dans la région de Pékin: "si ça continue à se développer, ça va être inquiétant. Cela peut être dangereux s'il y a de nouveaux cas qui apparaissent". Tous les voyageurs en provenance de Chine qui auraient des symptômes grippaux, comme une forte fièvre et des difficultés à respirer… sont invités à contacter le Samu.
Les spécialistes se veulent rassurants, à l'image du professeur François Bricaire, infectiologue