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Vers un remaniement dans l'organigramme des Républicains ?

Par Jérémy Jeantet

D'après des informations de France Info, le parti Les Républicains pourrait procéder à une large remaniement de son équipe dirigeante après les régionales. En profond désaccord avec Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet pourait notamment en faire les frais.

Un remaniement ministériel est attendu au sein du Gouvernement après le scrutin régional de décembre prochain, mais les choses pourraient également bouger au sein de l'opposition.D'après des révélations de France Info ce mardi, le parti Les Républicains, dirigé par Nicolas Sarkozy, pourrait profiter de la fin d'année pour procéder à une large refonte de son équipe dirigeante afin de resserrer les rangs quelques mois avant la primaire à droite et un peu plus d'un an avant l'élection présidentielle.Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait être la première à en faire les frais. La numéro 2 du parti agace au plus haut point l'ancien chef de l'Etat qui ne supporte plus ses prises de distance répétées.

Pas de cumul avec un mandat local

Juste en-dessous de l'ancienne candidate à la mairie de Paris, Laurent Wauquiez pourrait lui aussi devoir céder sa place. Tête de liste en Auvergne-Rhône-Alpes, le maire du Puy-en-Velay devra céder sa place s'il est élu, selon la nouvelle règle instaurée par Nicolas Sarkozy.Même chose donc pour Christian Estrosi, tête de liste en PACA, ou encore Nadine Morano, candidate en Meurthe-et-Moselle, cette dernière ayant particulièrement énervé l'ancien président de la République avec sa sortie le week-end dernier sur "la race blanche" de la France.

En route vers la présidentielle

Enfin, ce remaniement sera également l'occasion de s'occuper du sort de Lidya Guirous. Porte-parole depuis peu, elle a déjà eu l'occasion de se faire remarquer par des prises de paroles plus que maladroites qui, par son statut, ont le désavantage d'engager le parti tout entier. France Info dévoile qu'elle aurait cherché une porte de sortie, par une circonscription pour les législatives de 2017 ou une place sur une liste aux régionales, mais qu'elle a peu de chance de voir ses souhaits exaucés.En resserrant sensiblement l'équipe dirigeante du parti, actuellement pléthorique avec 130 membres, Nicolas Sarkozy souhaiterait également se former une équipe en ordre de marche vers les échéances capitales qui se profilent dans les prochains mois.

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