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Un débat Le Pen-Macron tendu et parfois même confus

Par Mathieu D'Hondt

Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont livrés un véritable "combat de boxe" ce mercredi soir lors du traditionnel débat de l'entre-deux-tours de la présidentielle.

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Le débat de l'entre-deux-tours, qui a opposé ce mercredi soir Marine Le Pen à Emmanuel Macron, a souvent viré à l'affrontement entre les deux protagonistes. En effet, si les précédents nous avait déjà offerts de grand moments de télévision, il est difficile néanmoins de les comparer avec la dureté des échanges qui ont caractérisé cette soirée. Focus sur certaines de ces passes d'armes.

"L'enfant chéri du système" contre "la candidate qui n'a pas l'esprit de finesse"

Dès l'entame, la candidate du Front national s'est montrée agressive à l'encontre de l'ex-ministre des Finances et le débat a trop souvent pris des allures de règlements de compte au détriment des questions de fond. Désignée par tirage au sort, Marine Le Pen s'est ainsi exprimée la première et a tout de suite attaqué son rival, qu'elle considère comme "le candidat de la mondialisation sauvage, de l'ubérisation, de la précarité, de la brutalité sociale, de la guerre de tous contre tous, du saccage économique de nos grands groupes, du dépeçage de la France par les grands intérêts économiques et du communautarisme".

Face à celui qu'elle décrit également comme "l'enfant chéri du système et des élites", la présidente frontiste s'est présentée comme "la candidate du peuple".

Visiblement surpris par cette agressivité, Emmanuel Macron a immédiatement rétorqué en lançant à son interlocutrice un cinglant : "Vous avez démontré que vous n'êtes en tout cas pas la candidate de l'esprit de finesse, de la volonté d'un débat démocratique, équilibré et ouvert". 

Autre "prise de bec" significative entre les deux candidats, celle faisant référence aux récents événements sur le site Whirlpool à Amiens (Somme). Là encore, les deux interlocuteurs se sont invectivés mutuellement. L'ex-pensionnaire de Bercy raillant ironiquement les "selfies" que Marine Le Pen a fait avec les salariés alors que lui discutait avec les syndicats.

Ces deux exemples montrent la tension qui régnait sur le plateau, où les deux journalistes Nathalie Saint-Cricq et Christophe Jakubyszyn ont semblé perdu par moment. Difficile de savoir lequel des deux candidats a véritablement marqué des points mais une chose est sûre, le débat politique n'en sort pas grandi.

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