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Réformes : un “socle” intouchable par Bruxelles, affirme Eckert (PS)

Par La Rédaction

Christian Eckert, secrétaire d’État au budget français, est prêt à poursuivre les réformes structurelles imposées par Bruxelles, mais à deux conditions : qu’on ne touche pas aux systèmes d’assurance maladie et de retraite français. Il l'a dit ce matin sur Sud Radio.

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Interrogé ce matin sur les réformes structurelles réclamées par Bruxelles pour passer en dessous de la barre des 3 % de déficit français en 2017, Christian Eckert a répondu que celles-ci avançaient bien, ce jeudi matin, sur Sud Radio."La mise en œuvre du pacte de responsabilité, les allègements de charges qui sont maintenant effectifs depuis le 1er janvier, tout cela redonne des marges à nos entreprises et nous avons des signes encourageants, nous allons dans la bonne direction et nous allons poursuivre dans ce sens", affirme le secrétaire d'État au budget."Mais tout cela ne va pas assez vite !" l'invective Christophe Bordet, rédacteur en chef de Sud Radio. "Les forces de résistance sont importantes, admet le secrétaire d'Etat. Tout le monde appelle les réformes de ses vœux, tout le monde souhaite que l'on fasse des économies, et puis quand l'on touche à certaines situations, certains états de fait, pour ne pas dire certains états de rente, on voit les protestations. Tout le monde veut que l'on fasse des réformes chez le voisin. C'est un peu comme les stations d'épuration : on sait qu'il en faut, mais on ne les veut jamais à côté de chez soi."

“Ce n’est pas Bruxelles qui va nous dicter nos devoirs”

Ceci étant, "les réformes ont lieu, assure Christian Eckert. Elles ont lieu sur la réforme territoriale, actuellement en cours de discussion finale au Parlement. Sur le marché du travail, le Gouvernement prend ses responsabilités."Toutefois, “ce n'est pas Bruxelles qui va nous dicter nos devoirs concernant nos réformes sur les retraites ou concernant l'organisation de notre système de protection sociale. C'est un socle sur lequel nous ne fléchirons pas, nous avons en France un système de solidarité, d'assurance mutualisé. Bruxelles nous donne des objectifs (...), nous nous engageons à les tenir, et nous progressons dans ce sens. Ceci dit, il y a un certain nombre de points sur lesquels il n'y aura pas de remise en cause d'un principe français auquel nous sommes très attachés : l'organisation de système d'assurance maladie, notre système de retraite. Cela ne veut pas dire qu'on n'y bougera rien, on l'a montré sur les allocations familiales, où nous avons pris des décisions, nous souhaitons que cela soit fait sur l'Unedic, sur les retraites complémentaires, avec les partenaires sociaux, quant ils arrivent à un accord, ou sinon le Gouvernement prendra ses responsabilités.” On vient de le voir sur les questions d'organisation à l'intérieur des entreprises, sur le dialogue social, avec les seuils."Le Gouvernement fait des réformes à sa vitesse et à sa mesure, en tenant compte des partenaires sociaux, en ne cassant pas la croissance, c'est aussi un point d'attention pour nous, et tout cela se fera au rythme que nous souhaitons", termine le secrétaire d'Etat.

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