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Juliette Méadel : "J'ai honte de voir ce qui se passe à Alep"

Par Jérémy Jeantet

La secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes qu'une large mobilisation de la société civile pourrait être en mesure de faire bouger la Russie sur la question syrienne, après les exactions rapportées qui auraient été commises par l'armée de Bachar Al Assad lors de la reprise de la ville d'Alep.

Invitée de l'émission Territoires d'Infos, dans le Grand Matin Sud Radio et sur Public Sénat, Juliette Méadel est revenue sur la situation à Alep, en Syrie, après la reprise de la ville par l'armée de Bachar Al Assad, qui aurait commis de nombreuses exactions sur la population civile."J'ai honte de voir ces images, de voir ce qui se passe en Syrie depuis plus de 3 ans aujourd'hui", a confié la secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes. Selon elle, "une action de la société civile, une grande mobilisation peut peut-être permettre aujourd'hui de faire bouger la Russie, qui bloque toutes les résolutions à l'ONU".La secrétaire d'Etat a également répondu aux critiques émanant de certaines associations sur l'indemnisation des victimes, notamment s'agissant de l'attentat de Nice."Nous avons eu 2109 demandes d'indemnisation pour l'attentat de Nice, ce qui est considérable. 811 victimes ont déjà reçu 9,54 millions, a indiqué Juliette Méadel. Nous devons examiner, instruire et regarder si chacune des demandes est bien fondée et légitime. Ça prend un peu de temps si on veut bien faire son travail, mais c'est non seulement un devoir vis-à-vis de la loi mais aussi des vraies victimes."La ministre, qui a vanté "un système d'indemnisation qui est un des plus complets au monde", a également fait le point sur l'un des objets de la discorde, la prise en compte du préjudice d'angoisse : "Nous travaillons au Gouvernement pour sa reconnaissance, mais ce n'est pas facile d'évaluer un préjudice d'angoisse. Pour cette raison, j'ai installé un groupe de travail avec le ministre des Finances, de la Justice, présidé par un professeur de droit spécialiste. Il va rendre ses propositions fin février."Enfin, interrogée sur les primaires de la gauche, avec les retards de paiement de cotisations d'Arnaud Montebourg et Vincent Peillon, Juliette Méadel a estimé que ces polémiques n'étaient "pas à la hauteur", affichant son soutien à la candidature de Manuel Valls.

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