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"Formidable pub", "blablabla"… Échange de piques entre Macron et Hamon

Par Benjamin Jeanjean

Alors que les élus socialistes se divisent entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron, le ton monte entre les deux hommes, à coup de petites piques interposées.

Emmanuel Macron

Si Benoît Hamon est le candidat légitime du Parti socialiste suite à sa victoire lors de la primaire de la Belle Alliance Populaire, de nombreux élus et personnalités de son propre camp envisagent de rallier Emmanuel Macron – quand ils ne l’ont pas encore déjà fait –, qui incarne davantage l’aile droite et social-libérale du parti de la rue de Solférino. Une situation qui pousse les deux hommes à entrer en confrontation directe pour conquérir les votes de nombreux électeurs de gauche. Relégué à la quatrième place dans les sondages actuels d’intention de vote derrière Marine Le PenEmmanuel Macron et François FillonBenoît Hamon a récemment taclé le programme et la vision de son rival, le qualifiant de "marche-pied" pour l’accession au pouvoir de Marine Le Pen et du Front national.

Macron : "On doit être dans le vrai, donc on va continuer"

Une sortie médiatique qui a visiblement amusé le fondateur d’En Marche!, invité par les journalistes à la commenter. "Je le remercie pour cette formidable publicité. S’ils avaient des idées à proposer aux Français, nous n’en serions collectivement pas là. (…) Les candidats de gauche et les journaux de gauche passent leur temps à dire que je suis de droite. Les candidats de droite et les journaux de droite passent autant de temps et d’énergie à dire que je suis la gauche. On doit vraisemblablement être dans le vrai, donc on va continuer", a-t-il ainsi déclaré.

Pour Hamon, Macron "c’est surtout blablabla"

De son côté, Benoît Hamon était en déplacement à la maison de l'Europe ce vendredi, un déplacement lors duquel il s'en est pris à Emmanuel Macron. Selon le candidat PS, l'ancien ministre de l’Économie "c'est surtout blablabla". "Respecter les 3%? Bla. Europe à deux vitesses? Blabla. Mais tout le monde dit ça… L’Europe à deux vitesses existe déjà, il y a la zone euro. Bon, merci. And so what ? Next step, please. Qu’est-ce qu’on fait après ? Il n’y a rien de nouveau. Si c'est pour dire 3% et Europe à deux vitesses, écoutez… François Fillon doit dire pareil", a-t-il lancé à son auditoire.

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