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Covid : "16.836 classes fermées, en légère baisse" annonce Jean-Michel Blanquer

Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, était l'invité du “petit déjeuner politique” sur Sud Radio.

Blanquer
Jean-Michel Blanquer, interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio, le 4 février, dans "le petit déjeuner politique".

Protocole sanitaire à l'école, colère des enseignants qui est retombée depuis le nouveau protocole, bilan du quinquennat dans l'Éducation, école et laïcité, place des maths, réforme du bac : Jean-Michel Blanquer a répondu aux questions de Patrick Roger.

Jean-Michel Blanquer : "On a aujourd'hui 16.836 classes fermées, en légère baisse"

Sur le front du Covid, Olivier Véran a affirmé que le pire est derrière nous. Jean-Michel Blanquer annonce les derniers chiffres du Covid dans l'Éducation nationale : "On a aujourd'hui 16.836 classes fermées, en légère baisse, et 410.000 élèves positifs sur 7 jours cumulés. On a déjà été à plus de 500.000 cas, rappelle le ministre. On était sur un plateau en janvier pendant 2-3 semaines, la tendance est baissière dans la plupart des régions". Concernant le personnel de l'Éducation : "26.798 cas positifs ont été recensés hier, soient 2,23% des personnels. Mais là aussi, c'est une tendance à la baisse, à l'image de ce qui se passe dans la population en général".

"Ça nous met dans une forme de confiance sur le fait que dans les jours et semaines qui viennent, il devrait y avoir une normalisation", estime Jean-Michel Blanquer. C'est-à-dire "moins de classes fermées déjà. Pour l'essentiel dans le primaire car dans le secondaire, on traverse cette nouvelle vague avec peu de classes fermées. Cette perspective de baisse nous conduit à penser à des allègements après les vacances de février, dans la lignée de ce que nous avons dit à la mi-janvier". Sur l'envoi du nouveau protocole, le ministre explique : "mardi prochain, nous réunirons les organisations syndicales et les autorités de santé. Peu de temps après, je dirai exactement la nature des allègements éventuellement possibles".

Report des épreuves du bac : "On a pris une mesure plutôt comprise, de sagesse"

"Nous désirons tous que les enfants puissent ne plus porter le masque à l'extérieur, ça fait partie des choses dont nous discutons", assure Jean-Michel Blanquer. Sur la fin du port du masque dans les classes, "c'est un allègement plus important, souligne-t-il. On n'en est pas là au moment où je vous parle, j'espère que ça le sera avant la fin de l'année scolaire. Ça fait partie des choses qu'on regarde".

Les épreuves du bac ont été décalées : "on a écouté les enseignants, les élèves, les parents d'élèves, tout le monde ne pensait pas la même chose, explique Jean-Michel Blanquer. On ne peut pas imaginer que tout le monde soit toujours d'accord sur tout, tout le temps ! On a pris une mesure plutôt comprise, de sagesse. Les conditions de préparation n'ont pas été optimales à cause du pic de crise".

"On réussit quelque chose d'assez fort : remonter le niveau alors même que les circonstances sont difficiles"

La réforme du bac suscite de l'inquiétude autour des maths. Depuis 2019, les maths sont enseignées sous forme de spécialité et ne sont plus obligatoires en première. 45% de filles ne suivraient plus ces cours contre 17% auparavant. "Ces chiffres sont faux !, dénonce Jean-Michel Blanquer. On compare des choses pas comparables. Il y avait avant la première S et la terminale S, qui étaient comme un couloir. Une bonne partie d'entre eux après ne faisaient pas des études scientifiques. Le système que nous avons retenu est basé sur le choix des élèves, la liberté de choisir. Puisqu'ils choisissent, ils approfondissent davantage, avec des programmes plus exigeants". Il assure qu'aujourd'hui, il y a "beaucoup plus de filles qui ayant fait un enseignement scientifique, poursuivent ensuite vers l'université".

"On remonte le niveau de mathématiques général, affirme Jean-Michel Blanquer. On est plus exigeants au lycée général en mathématiques et en sciences, en donnant plus de choix". Le ministre dénonce "une campagne pour faire croire que ça baisse en maths alors que ça a baissé pendant 30 ans et c'est la première fois que ça remonte ! On peut toujours améliorer, nous sommes toujours à l'écoute, on prendra des mesures pour aller encore plus loin. Je ne suis pas borné mais j'ai un cap : la remontée du niveau des élèves en maths et français en particulier. Ce cap a donné des fruits en primaire, il est en train d'en donner au collège et au lycée. On réussit quelque chose d'assez fort : remonter le niveau alors même que les circonstances sont difficiles".

 

 

Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

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