La maire de Biarritz avait refusé qu’Éric Zemmour soit dans le centre-ville pour la dédicace de son ouvrage. Il a été demandé à l’écrivain de se rabattre sur une salle de 1.500 places en périphérie de la ville.
200 personnes ont manifesté contre Éric Zemmour
La raison : un risque de trouble à l’ordre public en réaction à sa venue. "Je suis extrêmement serein, confie Stanislas Rigault, président de "Génération Z". Il y avait, selon les policiers, 200 personnes à manifester contre Éric Zemmour. De toutes façons, j’ai cru comprendre qu’aucune salle en centre-ville n’était en capacité de recevoir autant de monde. C’était plus une question d’ordre pratique."
Même chose à Vannes, où Éric Zemmour aurait été contraint d’annuler sa visite. "À Vannes, il y a eu un changement d’emploi du temps, conteste Stanislas Rigault. Éric Zemmour ira près de Saint-Malo puis à Nantes, où les deux salles sont, il me semble, déjà complètes."
"Ils veulent voir Éric Zemmour se présenter à l’élection présidentielle"
Cette tournée de promotion de son livre ressemble tout de même à des meetings de plus en plus politiques. "Les gens qui viennent voir Éric Zemmour viennent voir l’écrivain, mais ils veulent aussi voir l’homme politique en train de naître. Je sens la ferveur monter, c’est incontestable. Ils veulent voir Éric Zemmour se présenter à l’élection présidentielle, et à la fin la gagner". "Je sens cette petite musique d'encouragement, c’est assez incroyable à vivre, témoigne Stanislas Rigault, président de "Génération Z". Les salles sont pleines, les files d’attente sont de plus en plus longues. Cette dynamique n’est pas qu’une bulle médiatique et des réseaux sociaux."
N’y a-t-il pas de risque de crispation avec des manifestants qui, dans le cas d’Éric Zemmour, risquent de mobiliser un peu plus ? "Dans une démocratie qui fonctionne, les débats sont parfois virulents, tempère le jeune responsable. Hier, ils étaient 200 pour 1.450 venus voir Éric Zemmour. Ils sont restés le temps de la conférence, ont été vindicatifs, dans l’invective. Rien de grave, tous les politiques attirent des manifestations contre eux."
Cliquez ici pour écouter "C'est à la une" avec Patrick Roger
Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !