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Aucune région pour La République en Marche : "’Une implantation locale, cela prend du temps"

Marie Lebec, vice-présidente du groupe LREM à l’Assemblée nationale, députée des Yvelines, était l’invitée de Patrick Roger le 28 juin dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10. 

"Nous allons pouvoir commencer à nous implanter localement"

Aucune région décrochée et un score national tournant autour de 7%. La déception est-elle forte du côté de LREM, après ce gros revers aux élections régionales et départementales ? "Quand on s’engage pour une élection, on a toujours envie de la gagner, concède Marie Lebec, vice-présidente du groupe LREM à l’Assemblée nationale, députée des Yvelines. Il y a de la déception, mais nous n’étions dans aucune région, et nous avons gagné quelques sièges. Pas assez, bien sûr, mais malgré tout, nous allons pouvoir commencer à nous implanter localement, à former de futurs conseillers locaux et réattaquer dans de meilleures conditions les prochaines échéances territoriales."

Pour autant, bon nombre des candidats étaient tout sauf des néophytes en politique, à commencer par les nombreux ministres en lice. Pourquoi cela n'a-t-il pas marché ? "Je crois que la construction d’une implantation locale, cela prend du temps, il faut l’accepter, juge Marie Lebec. Nous avons aussi voulu parfois nous maintenir dans des situations de quadrangulaires et quinqangulaires. Cela rend l’exercice encore plus compliqué. Marc Fesneau et Geneviève Darrieussecq ont fait des scores qui leur permettent d’entraîner avec eux un certain nombre de conseillers. Laurent Saint-Martin l’a très bien dit hier dans son allocution : nous allons être placés dans la plupart des cas dans une opposition, une opposition constructive."

"Une très grande méconnaissance de ce scrutin"

Est-ce qu’au fond, LREM ne repose pas uniquement sur la personnalité d'Emmanuel Macron ? "C’est sûr que le président de la République reste un vecteur très important de succès de LREM, concède la députée des Yvelines. Il faut, et c’est parfois la difficulté de ces partis avec une figure politique forte, réussir à faire connaître nos autres candidats. S’ils n’ont pas su convaincre, ils montreront sur le terrain qu’ils sont dignes de la confiance des électeurs."

Est ce que, en tant que parti au pouvoir, LREM n’est pas en partie responsable de cette abstention très élevée ? "Nous avons mis tous les moyens pour mobiliser, et je crois que nous avons été le plus au contact du terrain durant cette campagne. Trop souvent j’ai déploré ne pas voir des oppositions politiques. Depuis le début du mandat, on a à cœur d’être sur le terrain régulièrement. La critique qui m’est le plus remontée est 'pourquoi j’irais voter ? Cette collectivité ne sert à rien dans mon quotidien'. J’ai eu le sentiment d’une très grande méconnaissance de ce scrutin." Faut-il envisager un remaniement ? "Je ne crois pas qu’il faille lier politique totale et collectivités. C’est le président de la République qui doit décider si oui ou non il doit remanier."

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