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Affaire Fillon : la droite d’une même voix derrière son candidat

Par Benjamin Rieth

Au lendemain de la conférence de presse organisée par François Fillon pour répondre aux accusations sur les soupçons d’emplois fictifs de sa femme et ses enfants, la droite repart en campagne derrière son candidat.

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La conférence de presse organisée lundi après-midi semble avoir été une petite victoire pour François Fillon. Le candidat a écarté d’un revers de la main l’idée de se retirer de la course vers l’Élysée et remis son camp en ordre de bataille. "François Fillon a fait l'effort de mise à nu. Il y avait quelque chose d'émouvant. C'était indispensable, non pas pour le voyeurisme, mais pour le rendre à nouveau audible", a affirmé Nathalie Kosciusko-Morizet sur RTL. Des propos complétés par Eric Woerth sur RMC : "Les Français étaient choqués, désappointés, désorientés. Il faudra des semaines et des semaines pour retisser le lien qui unit François Fillon à l'opinion publique."

Pas de plan B et un candidat courageux

Les pompiers de la droite appelés pour éteindre l’incendie après deux semaines de polémique n’ont cessé de rappeler la légalité des emplois de Penelope Fillon et de ses deux enfants. "Dans le droit constitutionnel français, les députés gèrent leurs budgets en toute liberté. Il y a un juge très exigent, c’est l’électeur. Les électeurs peuvent vous soutenir ou vous renvoyer. Ils ont jugé favorablement François, Pénélope, leurs enfants et leurs autres collaborateurs de façon constante depuis 1981", a expliqué Gérard Longuet, invité de Territoires d’Infos sur Sud Radio et Public Sénat. Mardi matin, plus aucune voix dissidente ne se faisait entendre dans le camp Les Républicains. George Fenech, député du Rhône et partisan d’un plan B, est rentré dans le rang espérant "s’être trompé" et affirmant que François Fillon "sera notre candidat". Même discours du côté de Bruno Retailleau. "François Fillon est le patron, il n’y a pas de plan B", a expliqué le sénateur de la Vendée ce mardi sur France 2 dans Télématin.Rassemblé derrière son candidat, la droite veut maintenant faire de cette affaire une force pour la campagne. Une stratégie déjà amorcée par François Fillon lors de son grand meeting à La Villette à Paris où il avait affirmé avoir "le cuir solide". "Il apparaît aujourd’hui comme un homme de sang-froid et de courage", a confié Gérard Longuet. "Je pense que François Fillon a montré hier qu'il avait la solidité d'être un président de la République qui saura résister dans les crises", a estimé Eric Woerth lors de son interview sur RMC.

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