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Trump partage des informations classifiées avec la Russie et le revendique sur Twitter

Par Benjamin Rieth avec AFP

Le président des États-Unis a assuré, mardi, avoir le "droit" de partager des informations classifiées avec la Russie concernant "le terrorisme et la sécurité aérienne"

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Accusé d’avoir partagé des informations classifiées avec le chef de la diplomatie russe lors d’un entretien dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, Donald Trump s’est défendu, mardi, sur son réseau social préféré, Twitter. "En tant que président, je voulais partager avec la Russie, comme j'en ai absolument le droit, des faits concernant (...) le terrorisme et la sécurité aérienne", a-t-il écrit sur le réseau social avant d’expliquer l’avoir fait "pour des raisons humanitaires" et vouloir "en plus que la Russie renforce nettement sa lutte contre l'EI et le terrorisme"

"N'importe quoi" répond le Kremlin

Selon le Washington Post, Donald Trump a, lors d'une rencontre récente avec Sergueï Lavrov, évoqué des renseignements concernant une opération du groupe État islamique en préparation. Ces informations avaient été communiquées par un partenaire des États-Unis qui n'avait pas donné l'autorisation à Washington de les partager avec Moscou. Leur divulgation pourrait donner des indications sur la façon dont elles ont été collectées, et pourrait par ailleurs mettre en difficulté des sources, selon le journal. 

Le général H.R. McMaster, qui dirige le Conseil de sécurité nationale et a assisté à la réunion, a démenti que des sources ou des méthodes de renseignement aient été évoquées lors de cette conversation, sans toutefois explicitement contester que des informations classifiées aient été divulguées par le président américain. "L'histoire, telle qu'elle a été rédigée, est fausse", a-t-il affirmé lundi. 

De son côté, le Kremlin a qualifié mardi de "n'importe quoi" cette affaire. "Pour nous, ce n'est pas la question, c'est encore une fois n'importe quoi. Et nous ne voulons rien avoir à faire avec ce n'importe quoi. C'est du grand n'importe quoi", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes, ajoutant n'avoir "ni à démentir ni à confirmer" ces informations.

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