Fabrice est une légende de la radio : 35 ans sur RTL quand même !
Fabrice : "À chaque fois, le hasard m'a mis sur la voie du showbiz sans que ma famille y soit pour quoi que ce soit"
Comment Fabrice est-il arrivé à la radio ? "J'ai commencé ma carrière sur Europe 1 pendant quinze jours. Et au bout de quinze jours, ils m'ont dit que je n'étais pas doué pour faire de la radio et qu'il valait mieux que je cherche une autre orientation. Comme quoi, on peut se tromper. En fait, tout dans ma vie s'est fait par hasard. Je n'ai aucune responsabilité dans ce qui s'est passé. Disons que le destin m'a remis avec une obstination extraordinaire sur les rails du showbiz. Et d'ailleurs, de toutes sortes de directions dans le showbiz. J’étais très effrayé parce que je me rendais compte que je n'y étais pas pour grand-chose au départ et que ça allait être d'une fragilité terrible. Mais non, finalement, ça ne s'est pas trop mal passé."
Fabrice raconte que toute sa famille le décourageait de faire carrière dans le showbiz. "Toute ma famille était dans le spectacle. Mais elle n'y est strictement pour rien. Ils rêvaient tous pour moi d'une carrière dans un métier sérieux : médecin, avocat, pharmacien, notaire etc. Moi, je n'avais aucune vocation, j'étais assez terrifié, on me disait : ‘si tu ne réussis pas tes études tu vas finir clochard’. ‘Et puis ne songe pas au showbiz parce que ce ne sont pas des métiers sérieux.’ Et ils étaient tous dans le showbiz ! Moi, j'étais terrorisé. Et à chaque fois, le hasard m'a mis sur la voie du showbiz sans que ma famille ou mes parents y soient pour quoi que ce soit. C'est curieux mais c'est comme ça."
"Tout s’achète" : "Certains étaient désarçonnés et se laissaient faire"
Fabrice se souvient-il de l’émission "Tout s’achète" sur Canal+ ? "Je me suis violé considérablement pour faire cette émission parce qu’elle ne correspond pas à mon caractère. Moi, aller parler à des gens comme ça dans la rue en étant très intrusif, surtout pour leur demander ce que je leur demandais… Parce qu'il faut rappeler aux auditeurs que j'allais voir quelqu'un au hasard dans la rue, je lui disais : ‘Bonjour, monsieur, je vais vous acheter votre pantalon’. Déjà comme introduction, ça les surprenait quelque peu. Et je lui proposais de l'argent. Et puis, au bout d'un moment, le type disait ‘d'accord’ parce que c’était, une somme importante. Mais ça me mettait un petit peu mal à l'aise.
J'assume tout. Je l'ai fait, j'ai choisi, j’étais bien content de le faire. Mais ça ne correspondait pas tout à fait à mon caractère. Il y a des personnes qui n'ont pas l'habitude de ça, qui étaient désarçonnées et qui se laissaient faire. C'est-à-dire que je leur proposais une somme pas très importante pour enlever leur soutien-gorge. Vous imaginez ça aujourd'hui ? Ça me gênait un peu. Et quand je voyais que c'était quelqu'un de sympa, j'avais l'impression d'abuser un peu. Alors je lui disais : ‘non, ce n'est pas assez cher, il faut augmenter’. Elle me disait : ‘oui, oui, oui, oui’. Alors je lui proposais plus. J'essayais de le faire de façon gentille, souriante, aimable, sans se prendre au sérieux, et qu'elle ne soit pas gênée ni en position d'infériorité", a raconté Fabrice.
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