Vous l'avez certainement vue à la télévision entre 1980 et 1987 en compagnie de Véronique de Villèle dans Gym Tonic, l'émission d'aérobic du dimanche. Mais depuis sa rencontre avec le Dalaï Lama, en 2002, c'est une nouvelle aventure que Davina Delor a choisit de vivre, celle de la vie moniale.
Un univers spirituel "sans limite"
Si Davina Delor doit définir un déclic pour son entrée dans la vie religieuse, elle répond que "c'est au départ de ma vie, avec ma mère qui m'a transmis des valeurs bouddhistes autant que chrétiennes". L'auteure rapporte que sa mère lui a "ouvert cet univers spirituel sans limite, sans tout ce qu'on peut y mettre autour. Elle m'a fait comprendre beaucoup de choses". Un premier enseignement et un premier déclic "dans le vouloir et l'intérêt que j'ai pu porter à mon parcours spirituel", se souvient-elle.
La gymnastique n'a pas entaché sa spiritualité, au contraire. "Je n'ai jamais pensé gym, je pensais à un entraînement artistique ouvert à tout le monde qui peut apporter autre chose que juste la gym", estime-t-elle. "Dans la danse, il y a aussi une forme de spiritualité et une élévation de la conscience en même temps que le corps travaille", juge Davina Delor. Cette attirance vers la religion, Davina Delor l'a depuis son enfance. "J'ai toujours eu envie, j'ai été élevée chez les religieuses catholiques et je voulais déjà être religieuse", se souvient celle qui aujourd'hui a embrassé la vie religieuse. "Pour moi ce n'était pas un système, c'était une aspiration profonde à cultiver cette rencontre intérieure plutôt que de vivre une vie très extérieure avec tout ce que ça comporte", témoigne-t-elle.
"Les mondanités ne m'ont jamais impressionnées"
La célébrité non plus n'a pas eu raison de sa foi. "Je n'ai jamais été intégrée dans l'image de célébrité, la recherche de quoi que ce soit. J'ai vécu quelque chose que j'aimais faire avec ma partenaire Véronique", se souvient-elle. "On se complétait très bien, ce n'était pas un travail forcé, ça me correspondait", sans non plus regretter la fin de cette aventure. "Le reste à côté, les mondanités, l'argent, la reconnaissance ne m'ont jamais impressionnée. Je n'ai jamais quitté ce parcours spirituel", assure Davina Delor.
Si elle a épousé la vie religieuse, Davina Delor préfère ne pas intégrer "les systèmes, les institutions, les vérités imposées". "Ça ne marche pas du tout avec moi", assure-t-elle. Elle préfère aller "en direct à la source spirituelle".
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