Un réquisitoire et un plaidoyer. Voilà comment on pourrait définir le dernier livre du journaliste Franz-Olivier Giesbert, qui livre une véritable anthologie de ce qui fonctionne en France, et de ce que nous avons échoué.
La France dans ce qu’elle a de pire et de meilleur
Le dernier livre de Franz-Olivier Giesbert est sans doute l’une des plus grandes anthologies rendant hommage au génie français. C’est un document tantôt politique, tantôt historique. A la fois une plaidoirie et un réquisitoire terrible. Un livre très critique envers ceux qui ont défait la France, quitte à y inclure son propre auteur. "J’ai toujours été européen. Mais mon européisme était un peu gaullien. L’Europe des Nations, pas l’Europe jacobine idiote" explique-t-il au micro de Sud Radio.
"J’ai commis des revirements sur plein de sujets. Mais sur le souverainisme, quitter l’Europe, le Frexit, c’est toujours non. Que serait la France sans l’Europe ? Bruxelles, c’est non aussi. Ce sont des gens qui veulent gouverner notre pays sans mandat" ajoute celui qui revisite l’Histoire de France, tout en mettant le doigt sur une forme de déculturation française par « l’américanisation et l’islamisation ». "On se précipite vers d’autres cultures comme si la nôtre était de la merde" avance Franz-Olivier Giesbert au micro de Sud Radio.
Un réquisitoire et un chant d’amour
Pour Franz-Olivier Giesbert, la France se meurt. L’occasion de faire l’inventaire de tout ce qui la rend glorieuse et immortelle. "C’était mieux avant, et c’était pire à la fois. J’ai essayé de voir ce qui n’allait pas. Comment on en est arrivé là. En allant chercher dans l’Histoire des réponses. Il y a un certain nombre d’invariants, comme le culte de la violence politique. C’est très français. Une partie de la gauche française rêve de nous faire revivre la Terreur" précise le journaliste.
"Ce réquisitoire est aussi un chant d’amour. Ce pays est magnifique, il est incroyable. Et il faut se battre pour qu’il survive avec ses traditions. L’immigration n’étant plus contrôlée depuis plusieurs années, l’éducation ne peut pas réussi avec des jeunes qui ne connaissent pas le Français. L’intégration et l’assimilation ne sont plus possibles" conclut-il sur Sud Radio.
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