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James Comey juge "dérangeantes" les demandes de Donald Trump sur l'enquête russe

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Pendant son audition, l'ancien chef du FBI James Comey a estimé que les demandes de Donald Trump à son égard étaient "très dérangeantes", mais qu'il ne lui revenait pas de dire si le président des États-Unis avaient fait entrave à la justice.

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Pendant sa très attendue audition, l'ancien chef du FBI, James Comey, a jugé ce jeudi que les demandes de Donald Trump à son égard étaient "très dérangeantes".

Il a toutefois indiqué que ce n'était pas son rôle de déterminer si le président américain avait fait entrave à la justice.

"Je ne pense pas que ce soit à moi de dire si la conversation que j'ai eue avec le président était une tentative d'obstruction", a déclaré M. Comey pendant son audition devant le Congrès.

Flynn : pas une demande formelle, mais une "instruction"

Il a aussi affirmé n'avoir pas reçu de demande formelle de Donald Trump "d'arrêter" l'enquête sur la Russie.

"Directeur Comey, est-ce que le président vous a demandé, à un quelconque moment, d'arrêter l'enquête du FBI sur l'ingérence russe dans l'élection américaine de 2016 ?", a demandé Richard Burr, le président républicain de la Commission. "Non", a répondu James Comey.

En revanche, il estime que les propos du président des États-Unis, lui demandant de "trouver une façon d'abandonner cela, de lâcher Flynn", du nom de Michael Flynn, un personnage central de l'affaire russe, représentait bien une "instruction". C'est en tout cas comme ça qu'il explique avoir interprété cette discussion avec Donald Trump.

Il a également confié avoir "craint que [Trump] ne mente sur la nature de nos rencontres, c'est pourquoi j'ai pensé que c'était très important d'en garder la trace", a expliqué le policier, qui a consigné, par écrit, ses échanges avec le président, dès leur première rencontre début janvier à la Trump Tower.

L'ancien directeur du FBI a surtout accusé l'administration de Donald Trump, qui l'a limogé début mai, de l'avoir "diffamé", ainsi que la police fédérale : "Bien que la loi n'exige aucun motif pour renvoyer un directeur du FBI, l'administration a choisi de me diffamer, ainsi que le FBI, et c'est le plus important, en affirmant que l'agence était en déroute, qu'elle était mal gérée, et que les employés avaient perdu confiance dans leur directeur. Ce sont des mensonges purs et simples. Le FBI est honnête. Le FBI est fort. Et le FBI est et sera toujours indépendant."

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