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Blanquefort : Poutou veut exercer un "bras-de-fer" et mettre la pression sur Ford

Par Benjamin Jeanjean

Alors que les représentants syndicaux du site de Blanquefort (Gironde) de l’usine Ford seront reçus ce midi à Bercy, le plus médiatique d’entre eux, Philippe Poutou, veut garder espoir.

Poutou
Le candidat NPA à l'élection présidentielle a affirmé que "dans les quartiers populaires, une quinzaine de jeunes sont tués par la police annuellement." (AFP)

Vers la fin de l’usine Ford à Blanquefort (Gironde) ? Le géant américain de l’automobile a en tout cas décidé de se désengager du site, mettant ainsi en péril plus de 900 emplois sur place. Les principaux représentants syndicaux de l’usine sont aujourd’hui reçus à Bercy par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, en compagne d’élus locaux tels qu’Alain Juppé (maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole) et Alain Rousset (président de la région Nouvelle-Aquitaine).

Philippe Poutou, ancien double candidat à l’élection présidentielle, ne se fait pas d’illusions mais garde un semblant d’espoir. "Ce n’est pas une histoire de confiance, on verra bien ce qu’il ressortira de ces réunions. On sait par expérience – GM&S, Bosch, Castorama… – que les tables rondes ne changent pas la donne. Ceci dit, le seul boulot qu’on a à faire, c’est de pousser. Pousser, exiger et essayer de voir avec les élus locaux comment on peut exercer un véritable bras-de-fer et mettre une vraie pression qui permettra peut-être à Ford de changer d’avis. En tout cas, nous sommes déterminés dans cette voie-là", assure-t-il au micro de Sud Radio.

Propos recueillis par Christophe Bernard

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