Âgée de 20 ans, Brina Brjansdottir a disparu le vendredi 13 janvier. Une caméra de surveillance l’a filmée, titubant en pleine nuit dans les rues de Reykjavik, la capitale de l’Islande. Elle sortait d’une soirée avec des amis. Personne ne l’a vu vivante après.
Une opération de recherche de grande envergure a été lancée. La plus grande organisée dans le pays depuis des décennies. Plus de 750 personnes se sont portées volontaires pour aider les policiers dans leur enquête. Le pays tout entier suivait avec attention le déroulé de l’enquête. Le visage de la jeune femme a été imprimé sur toutes les unes des journaux du pays.
Sa disparition aura duré une semaine, jusqu’à ce que son corps soit retrouvé sur une plage de Selvogsviti. Un meurtre qui plonge le pays dans l’effroi. L’enquête se poursuit. Les chaussures de la victime sont retrouvées dans un port avec des traces de neige, sauf qu’il n’y avait pas de neige à Reykjavik le soir de sa disparition. Mais un chalutier venant du Groenland était amarré à quelques pas de là. D’ailleurs, une voiture de location est vue sur le port. L’agence de location affirme l’avoir louée à deux marins groenlandais. Du sang est retrouvé dans le véhicule.
Face à ces pistes, le chalutier est prié de faire demi-tour. Les enquêteurs le fouillent mais ne trouvent pas de tracent de la jeune femme. Les deux marins sont arrêtés. Ils sont “soupçonnés de posséder des informations sur la disparition de Birna”. Les circonstances du meurtre restent pour le moment inconnues, la police refusant de communiquer sur le sujet.
En Islande, les affaires criminelles sont toujours très suivie par la population. Le pays connaît en effet un taux de criminalité extrêmement faible avec 1,8 homicide par an en moyenne depuis 2001.