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Horreur à Incarville : la colère et l’émotion des surveillants

Ce mardi, deux agents pénitentiaires ont été tués et trois autres blessés grièvement au péage d'Incarville (Eure).

Après l'attaque meurtrière d'un fourgon pénitentiaire au péage d'Incarville, toute une profession est sous le choc. Les agents du ministère de la justice vont tenir une minute de silence à 11 heures. Les syndicats appellent à une journée prison morte.

Une journée prison morte

"Nous voulons une mobilisation générale de l’administration pénitentiaire par des mouvements de blocage de l’institution, Yoan Karar, surveillant pénitencier, secrétaire général adjoint du syndicat FO Justice. Nous voulons montrer notre soutien aux victimes et aux blessés, mais aussi interpeller les politiques."

"Nos conditions de travail se dégradent de jour en jour, avec cette surpopulation carcérale historiquement haute. Du coup, la charge de travail augmente, le nombre d’extractions également. Ce sont des conditions de travail antisécuritaires."

 

 

 

Incarville : des agents sous-équipés

"Au travers de cet événement dramatique, on veut passer un message : depuis des années, nous sommes dans une clochardisation de notre profession, souligne Yoan Karar, surveillant pénitencier, secrétaire général adjoint du syndicat FO Justice. Il est temps que les choses changent, et très rapidement."

"Nous avons des agents sous-équipés pour pouvoir se défendre face à des commandos armés qui sont là pour assassiner. Hier, il y avait une escorte. Mais elles se multiplient parfois pour des actes qui ne sont pas nécessaires. On sort parfois des détenus juste pour signer un papier, et on sait qu’on se met en fragilité. On appelle les magistrats à venir en détention, à éviter le plus possible ces extractions."

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