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GM&S : le tribunal de commerce de Poitiers statuera sur l'offre de reprise le 4 septembre

Par Mathieu D'Hondt

Le tribunal de commerce de Poitiers statuera sur l'offre de reprise de GM&S le 4 septembre prochain. Dans l'intervalle, l'activité de l'usine de La Souterraine (Creuse) se poursuivra.

GM&S : le tribunal de commerce de Poitiers statuera sur l'offre de reprise le 4 septembre

Alors que leur usine est en liquidation judiciaire depuis le 30 juin, les ouvriers de l'équipementier creusois GM&S ont obtenu un sursis ce lundi. À l'issue de l'examen de l'offre de reprise de l'emboutisseur GMD et "après avoir recueilli notamment l'avis des institutions représentatives du personnel", le tribunal de commerce de Poitiers a en effet décidé de repousser sa décision et ne statuera pas avant le 4 septembre prochain.

Activité maintenue jusqu'au 18 septembre

Dans la même temps, le tribunal a décidé de prolonger l'activité de l'usine de La Souterraine (Creuse) jusqu'au 18 septembre à minuit, accordant ainsi un léger répit aux salariés, dont le sort demeure plus qu'incertain. C'est en substance ce qu'a déclaré Jean-Marc Ducourtioux, syndicaliste de la CGT, lequel a précisé que ses "collègues (allaient) pouvoir partir en vacances sans avoir à recevoir une lettre de licenciement". "Ils seront tranquilles de ce côté-là, c'est déjà bien", a-t-il ajouté, non sans un certain soulagement. De son côté, Me Jean-Louis Borie, avocat de salariés, a indiqué que le tribunal n'avait fait "que constater qu'il disposait d'une offre de reprise ferme, valide jusqu'au 20 septembre", ajoutant que l'on se dirigeait, selon toute vraisemblance, "vers une reprise par GMD".

Ladite offre de reprise, que Bercy considère "comme une bonne nouvelle pour la pérennité du site et le rétablissement d'une activité compétitive", est toutefois loin de faire l'unanimité auprès des salariés qui continuent de clamer haut et fort que l'usine ne pourra pas tourner avec seulement 120 personnes, soit le nombre d'emplois que GMD a prévu de conserver. Pour rappel, GM&S emploie actuellement 277 personnes, ce qui signifie que 157 d'entre-elles pourraient être sacrifiées sur l'autel de la reprise, si d'aventure l'offre venait à être entérinée. Une situation que le secrétaire du Comité d'entreprise Yann Augras (CGT) refuse d'envisager car il est "hors de question", selon lui, "de se laisser dépouiller".

 

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