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“Disparues de l’A6”, un deuxième meurtrier jugé

Par Linawel

Entre 1986 et 1997, quatorze jeunes femmes avaient été retrouvées mortes ou avaient disparu. La plupart de ces cas demeurent sans explications ni coupables. Ces jeunes femmes ont été surnommées les “disparues de l’A6”.

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Vingt ans plus tard, le dossier est à nouveau ouvert avec en première ligne, Pascal Jardin, accusé de l’abominable meurtre de Christelle Blétry. Le procès qui a débuté ce lundi matin, oblige Pascal Jardin à comparaître, mais celui-ci nie en bloc les faits desquels il est accusé.

Retour sur le meurtre

Le 27 décembre 1996, un peu avant minuit, la jeune Christelle Blétry a été tuée de 123 coups de couteau alors qu’elle rentrait d’une soirée entre amis. Tout laisse à penser que la jeune femme avait croisé son meurtrier sur sa route et qu’il l’avait agressée sexuellement, puis lacérée de ces innombrables coups de couteau avant de l’abandonner, gisant dans un fossé. Ce n’est que le lendemain matin, que le corps de Christelle avait été retrouvé, par un facteur.

Le procès est aujourd’hui relancé grâce aux nouvelles technologies qui ont permis de retrouver la trace ADN de Pascal Jardin sur le corps de la jeune femme, vingts années après les faits. Mais “l’association Christelle” créée par la mère de celle-ci a également beaucoup contribué à l’avancée des recherches.

Pour le moment, Pascal Jardin plaide non-coupable. Le procès qui doit prendre fin le 3 février rendra son verdict à ce moment-là. Pour le moment, le suspect encourt une peine de réclusion à perpétuité.

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