C’est en effet à peine croyable mais « Libé » a interviewé Ela Frak qui travaille à l’INRA sur le rôle de la lumière dans le développement des plantes. La chercheuse explique que les plantes perçoivent les formes végétales autour d’elles grâce à la lumière, au rapport entre la lumière rouge qui est absorbée par la photo synthèse et l’infrarouge. Ça leur permet de détecter ce qu’il se passe autour d’elles et d’anticiper les dangers éventuels. La plante doit interpréter ce qu’elle sent pour réagir et généralement, elle réagit en allongeant ses tiges et ses feuilles pour accéder à plus de lumière.
Comment « voit-elle » ces autres plantes ?
Bien sûr, elle ne les voit pas comme nous avec des yeux, elle voit d’une autre manière, elle capte les énergies grâce à des récepteurs présents dans ses cellules qui l’informent sur la durée du jour (le changement d’heure, par ex, elle était au courant !), l’intensité et la direction de la lumière, la présence des plantes voisines. Ne bougeant pas comme les animaux, elle a développé d’autres modes d’informations que l’on va bientôt découvrir.
On entend de plus en plus parler du fonctionnement incroyable des plantes !
Depuis le best-seller de Peter Vollhoben « La vie secrète des arbres », de plus en plus de livres en parlent au point d’ailleurs que la ville de Compiègne vient de créer le premier Prix littéraire Des arbres et des feuilles qui tourne autour du thème de la forêt et deuxième particularité : ce sont les lecteurs de Compiègne qui ont voté via notamment les bibliothèques de la ville. Ils ont donc lu 5 ouvrages, romancés ou scientifiques comme Notre vie dans les forêts, Marie Darrieusecq ou Plaidoyer pour l’arbre, de Francis Hallé et c’est aujourd’hui que le prix sera remis. Suspense…