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STX France : Bruno Le Maire compte sur un accord avec Rome fin septembre

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Le ministre de l'Économie espère qu'un accord sera trouvé avec l'Italie d'ici fin septembre quant à l'avenir de STX France, afin de mettre fin à la nationalisation temporaire annoncée fin juillet et qui a refroidi les relations entre Paris et Rome.

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Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a assuré lundi viser un accord à la fin septembre avec l'Italie à propos du chantier naval STX France, afin de mettre fin à une nationalisation qui a provoqué une crise entre les deux pays.

"Mon souhait et ma volonté, c'est que nous parvenions d'ici la fin du mois de septembre à un accord avec nos amis italiens sur ces chantiers navals", a déclaré M. Le Maire à LCI, annonçant la reprise dès cette semaine des discussions avec son homologue transalpin, Pier Carlo Padoan. 

La France a provoqué la colère de l'Italie en annonçant fin juillet la nationalisation temporaire de STX France, pourtant promis à l'italien Fincantieri aux termes d'un accord élaboré lors de la présidence de François Hollande.

Début août, Paris et Rome avaient déjà fixé la date butoir du 27 septembre, date d'un sommet entre le président Emmanuel Macron et le chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni, pour tenter de trouver une solution "réciproquement acceptable".

Tout en assurant ne pas souhaiter une nationalisation définitive et se fixant à la place l'objectif de "la réalisation d'un grand géant industriel naval européen", M. Le Maire a néanmoins pris garde lundi d'exclure une telle option.

"S'il n'y a pas d'accord nous resterons dans une nationalisation", a-t-il prévenu.

Par contraste avec les "intérêts stratégiques" évoqués dans le cas STX, en premier lieu la construction d'éléments de porte-avions, le ministre a exclu toute nationalisation dans le cas de l'équipementier GM&S, autre dossier économique chaud des premiers mois du gouvernement Macron.

"L'État ne va pas nationaliser un équipementier automobile, ça n'a aucun sens", a-t-il déclaré.

L'équipementier creusois, en liquidation depuis la fin juin, saura le 4 septembre si le tribunal de commerce de Poitiers valide l'unique offre de reprise, celle de l'emboutisseur GMD.

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