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Présidentielle américaine : pourquoi Donald Trump a gagné

La victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine. Pour en parler, les correspondants des productions France Québec étaient les invités d’André Bercoff mercredi 6 novembre sur Sud Radio.

Les correspondants des productions France Québec, sur la victoire de Donald Trump, invités d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.
Les correspondants des productions France Québec, sur la victoire de Donald Trump, invités d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio.


Donald Trump, fini ? Visiblement non. Il vient de remporter la victoire à la présidentielle américaine. Alors que beaucoup pensaient qu’il fallait en finir avec l’ex-hôte de la Maison Blanche, le voici qui revient. Bien destiné à redonner aux Etats-Unis ses heures de gloire.


Présidentielle américaine : la fin de l’anxiété ?

C’est une victoire nette. Une victoire facile. Donald Trump vient d’être réélu président des Etats-Unis, après un come-back fascinant. Celui que beaucoup voyaient fini, va donc présider aux destinées du plus grand pays du monde. "De chaque côté il y avait des gens convaincus pour l’un ou l’autre des camps. Mais dans les deux camps, les gens étaient surtout très anxieux" explique Julie Lévesque, depuis Los Angeles.

La journaliste ajoute que lorsqu’elle demande à des personnes pourquoi elles détestent autant Donald Trump, on lui sert souvent les clichés liés à la personne du désormais nouveau président américain. En revanche, "quand on leur demande de parler de décisions politiques de Trump qui ont rendu leur vie difficile, on n’obtient que des phrases creuses. Même chose lorsqu’on demande des exemples concrets de politiques de Kamala Harris".


Les Etats-Unis, un exemple pour le monde ? 

L’anxiété, l’inquiétude, Daniel Brisson, l’a également ressenti depuis la Floride. "Il y avait cependant un enthousiasme très fort pour aller voter. Ce qui préoccupe les gens, c’est l’économie. Même chez les jeunes. L’inflation, le pouvoir d’achat. Ils avaient un sentiment que cela allait changer la face politique de la planète. America First, oui, mais ils veulent devenir un exemple pour le monde" précise-t-il sur Sud Radio.

De son côté, Simon Petit Albert, depuis Boston, explique qu’il était difficile de parler politique avec la population locale. "C’est une classe aisée, bourgeoise, mais qui votant démocrate, se croit à gauche, contre les inégalités sociales. Alors qu’ici à Boston, les inégalités sociales sont flagrantes" précise-t-il. Concluant sur le fait que ces gens avaient peur d’une victoire de Donald Trump. C’est chose faite.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff du lundi au jeudi  à 13h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.


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