Le Premier Ministre François Bayrou a créé la surprise en annonçant engager la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée Nationale le 8 septembre prochain. Un pari risqué, ce vote de confiance ayant de fortes chances d’être perdu, et de voir le gouvernement tomber une nouvelle fois.
Vote de confiance : censure et instabilité
Avec quelles conséquences pour les entreprises ? "Le discours de François Bayrou était assez fort et juste sur le constat, réagit Jean-Guilhem Darré, délégué général du Syndicat des Indépendants. La France vit au-dessus de ses moyens, il faut trouver des solutions."
"Maintenant, ce qui pourrait nous inquiéter, c’est l’instabilité qui serait créée par une énième censure. Surtout, les mouvements sociaux annoncés. Comment cela va-t-il se passer, combien de temps cela va-t-il durer ? Par nature et par expérience, cela freine l’activité, que ce soit pour les commerces de proximité comme des entreprises plus classiques."
Jean-Guilhem Darré (@SDI_fr) : "Si François Bayrou tombe le 8 septembre, ça aura des conséquences. Les entreprises auront de grandes difficultés... Il faut une stabilité politique !" #GrandMatinhttps://t.co/lVCXLzmUZS pic.twitter.com/RQazRHuRNK
— Sud Radio (@SudRadio) August 26, 2025
Entre cessations et liquidations
Un appel au blocage total du pays a été lancé pour le 10 septembre prochain. "Il peut y avoir blocage des routes et des aéroports, retard dans les livraisons et les courriers. À chaque fois, c’est la même chose, c’est nous qui trinquons, résume Jean-Guilhem Darré, délégué général du Syndicat des Indépendants. Ce sont des mouvements qui se déroulent dans les centre-villes et bloquent les accès aux commerces. Et même s’ils ne sont pas importants, les clients ne se déplacent pas. Cela a forcément un impact."
"On alerte sur la situation des artisans, des commerçants, des dirigeants de TPE depuis plusieurs mois. La courbe de croissance des défaillances ne cesse d’augmenter. De même que les cessations d’activité volontaire, des gens qui ferment leur boutique parce qu’ils n’arrivent plus à en vivre et à s’en sortir. Mais ils arrêtent avant d’être en liquidation."
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