On ne lâche rien aujourd'hui Samir Thévenot, co-fondateur de Capteur Protect. Ce sont des pansements avec une particularité ?
"Tout à fait. Plus précisément, ce sont des patches adhésifs d’aide au maintien pour les capteurs de glycémie et pompe à insuline. Mais aussi une gamme de protection pour les patients à peau sensible. Et ce sont des dispositifs médicaux."
"C'est un produit que j'ai créé pour mon usage personnel"
Vous êtes sur quel marché ? Dans les pharmacies, dans les grandes surfaces ?
"Alors nous, en tant que dispositifs médicaux, fabriqués en France et plus précisément dans la Drôme, on a un circuit de distribution professionnel de santé uniquement. Donc en France, c'est dans les pharmacies. Aujourd'hui, on est malheureusement dans un marché en pleine croissance autour du marché du secteur du diabète puisque je suis moi-même concerné.
On m'a découvert le diabète de type 1 il y a 11 ans. Et c'est un produit que j'ai créé pour mon usage personnel à la base. Et un médecin m'a fortement conseillé de le développer. Il nous a ouvert son service de diabétologie pendant trois ans pour pouvoir lancer Capteur Protect en 2021. Donc on vit une belle aventure entrepreneuriale avec maintenant un peu plus de 20 salariés et 14 pays développés."
Tous les jours, retrouvez la chronique "Ne lâchons rien" dans #LaFranceDansTousSesEtats, en partenariat avec @ccifrance
— Sud Radio (@SudRadio) November 3, 2025
Samir Thévenot, co-fondateur de Capteur Protect :"Ce sont des dispositifs médicaux" pic.twitter.com/W0iq1DbgLT
Vous avez des statistiques qui vous permettent de dire que la pathologie est immédiatement signalée ou quelquefois ça peut passer au travers ?
"Non, nous on est vraiment un accessoire du dispositif médical. Donc on vient vraiment compléter cette nouveauté technologique. Et l'approbation aujourd'hui est en cours puisque nous sommes en cours avec deux études cliniques pour pouvoir revendiquer des résultats."
"Ça évite en fait de se piquer le bout du doigt"
Qui peut l'utiliser ? Toute personne qui a une suspicion, qui a un doute ou c'est sur prescription du médecin ?
"Alors en priorité c'est sur prescription pour les patients diabétiques de type 1 et de type 2 qui ont un besoin de suivi, de la glycémie en continu. Ça évite en fait de se piquer le bout du doigt. Donc c’est une avancée technologique pour qui la charge mentale de tout patient diabétique est énorme.
Ce sont des super technologies qui ont été créées il y a moins de 10 ans maintenant. Et puis il y a aussi des sportifs qui utilisent ces capteurs. Alors il faut bien dissocier. Il y a des capteurs pour les patients diabétiques et puis il y a des solutions qui sont adaptées pour les sportifs."
Retrouvez pendant trois semaines l'association entre Sud Radio et la Chambre de Commerces et d'Industrie avec la rubrique « Ne lâchons rien ! », qui donne la parole aux entrepreneurs qui se battent pour créer et sauver des emplois. Une rubrique à retrouver au micro de Périco Légasse dans « La France Dans Tous Ses États ».