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Rétro 2025 - « Nous arriverons à reconstituer le puzzle » de la mort du petit Emile

Durant les fêtes de fin d'année, retrouvez les temps forts de l'actualité française ou internationale qui ont fait 2025 et secoué l'antenne de Sud Radio. Aujourd'hui, retour en avril dernier sur l'affaire Emile qui reste une énigme mais dont la vérité finira par éclater, d'après l'un des intervenants de « L'Affaire dans l'affaire ».

Le mystère reste entier autour de la mort du petit Emile
Le mystère reste entier autour de la mort du petit Emile (Photo by Thibaut Durand / Hans Lucas via AFP)

5 avril 2025. Plus d'un an et demi après la dispartion du petit Émile Soleil, âgé de 2 ans et demi, au moment des faits, et disparu le 8 juillet 2023 au Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) avant que ses ossements ne soient retrouvés en mars 2024 près du hameau, les circonstances exactes de sa mort restent indéterminées, même si l’enquête privilégie l’hypothèse d’une intervention d’un tiers. La semaine qui précède cette émission spéciale sur Sud Radio de « L'affaire dans l'affaire » a été marquée par un nouveau rebondissement, avec la garde à vue de quatre membres de la famille du petit Emile, dont ses grands-parents maternels, qui sont finalement ressortis libres. Et aujourd'hui encore, le mystère restre entier.

« Les gens qui commettent ce genre d'horreur ont besoin de l'exposer »

« Ce qui est terriblement frustrant avec ce dossier, c'est qu'au moment où on en parle, rien ne peut être écarté, souligne François-Xavier Kozan, avocat de la partie civile dans ce dossier du petit Emile. Tout est possible. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que peut-être que la personne qui l'a tué accidentellement n'avait pas la possibilité de conserver son petit corps. Et j'en parle avec énormément de mesure et de respect. Parce que je l'ai déjà vu aussi dans d'autres dossiers. Quand on s'intéresse au parcours et à la logique criminelle de l'individu qui, in fine, est identifié et poursuivi, on se rend compte qu'il y a parfois des gens qui commettent ce genre d'horreur qui ont besoin de l'exposer, de le montrer, sinon ça n'a pas de sens de leur point de vue.

« On a la confirmation que le corps a été reposé a posteriori »


« Et puis, il y a cette espèce de parcours de reconstitution, souligne-t-il. Encore une fois, cela reste une hypothèse qui n'engage que moi mais des moyens colossaux, techniques, humains, ont été mis en œuvre. Et moi, ce qui m'interpelle, c'est que la découverte de l'enfant montre qu'on a la confirmation que le corps a été reposé a posteriori. Pourquoi ? Comment ? Le problème, c'est qu'il faut mettre en place des moyens qui sont démentiels pour, à chaque fois, grappiller quelques informations. Mais je n'ai pas de doute sur le fait que, in fine, nous allons y arriver et reconstituer le puzzle, aussi horrible soit-il. »

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