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L'humeur de Périco Légasse : "Je suppose que LFI a rendu visite aux familles des victimes"

OPINION SUD RADIO – Périco Légasse a vivement critiqué la demande de visite d’Ugo Bernalicis et Danièle Obono (LFI) à la prison de la Santé afin de rendre compte des conditions de détentions privilégiées de Nicolas Sarkozy.

LFI a tenté de rendre visite à Nicolas Sarkozy
BERTRAND GUAY - AFP/Archives

"Deux députés de la France Insoumise. Ont-ils fait une promenade de santé ou une promenade à la Santé ? Ils sont allés à la prison de la Santé et se sont intéressés aux conditions de détention. Ils ont notamment demandé à visiter les différents quartiers et une polémique a surgi. Est-ce qu'ils étaient allés voir le président Sarkozy ? Ils disent que non. On comprend qu'ils sont allés signaler qu'il y avait différentes conditions de détention à la prison de la Santé.

"Nicolas Sarkozy est présumé innocent"

Qu'ils considéraient qu'il y avait des gens qui étaient dans des conditions inacceptables. Certains à trois ou quatre prisonniers dans une cellule de neuf mètres carrés. Et que d'autres, des VIP, des personnalités avaient droit à un traitement de faveur. Alors, veulent-ils insinuer par là que le président Sarkozy devrait être lui aussi mis dans une cellule avec trois autres personnes. Et donc avoir le même traitement que n'importe quel criminel ou délinquant ? 

Rappelons seulement, si c'est le cas de leur démarche, parce qu'eux s'en sont défendus, que Nicolas Sarkozy est présumé innocent, puisqu'il a fait appel et que l'appel n'est pas encore passé. À ce titre qu'il soit en prison à la Santé valide les lois de la République, confirment que nous sommes dans un état de droit et qu'il n'y a pas de privilèges, il n'y a pas de prébande pour les anciens élus, même aux plus hautes responsabilités.

"Nicolas Sarkozy ne devrait pas être traiter comme un prisonnier comme les autres"

Donc, il est aujourd'hui incarcéré, il attend certainement une décision du juge d'application des peines. Seulement, ce n'est pas pour autant qu'il faut considérer qu'il devrait être traité comme un prisonnier, comme les autres. Je suppose, car ce sont de grands humanistes, que Ugo Bernalicis et Danièle Obono sont allés, en sortant, s'assurer que les familles des victimes, des gens qui sont dans la souffrance, qui ont peut-être perdu quelqu'un, eux aussi sont dans des conditions de vie décentes, et que la justice a été rendue après la tragédie qu'ils ont vécue.

Je pense que ce ne serait que justice républicaine. Et de la part de la France Insoumise, on comprendrait très bien qu'ils aient eu ce geste d’humanisme."

Retrouvez L'humeur de Périco Légasse du lundi au jeudi dans La France Dans Tous Ses États sur Sud Radio de 12h à 14h.

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