La prison de la Santé n’a jamais reçu autant de courrier. Depuis l’incarcération dans la prison du 14ᵉ arrondissement de Paris de Nicolas Sarkoz, condamné à une peine de cinq ans dans l’affaire du financement libyen, les lettres de soutien ne cessent d'arriver voire de s’accumuler.
Sur les antennes de RTL, les gardiens de la prison confient “n’avoir jamais vu ça”. Des lettres qui parviennent par milliers, contenant soutiens en cascade, messages d’encouragements, prières, remerciements ou bien simples mots d’affection.
Bibles, chapelets et tablettes de chocolats
Mais l’ancien président de la République ne reçoit pas seulement des lettres. Venus de France et de l’étranger, de nombreux cadeaux lui sont également envoyés : bibles, chapelets, médailles religieuses, livres ou encore tablettes de chocolat.
Ivan Gombert (FO des directeurs des services pénitentiaires) sur l'incarcération de Nicolas Sarkozy : "On maîtrise très largement cette procédure. Ce n'est pas la personnalité la plus compliquée à gérer dans un quartier d'isolement habituellement" #LesVraiesVoix pic.twitter.com/DZqnlQAruk
— Sud Radio (@SudRadio) October 24, 2025
Des petites coupures de 10 à 20 euros
Des fans invétérés, tellement soucieux des conditions de détention de Nicolas Sarkozy qu’ils s’inquiètent même de son alimentation en prison. Certains vont donc plus loin et n’hésitent pas à envoyer des enveloppes contenant... des petites coupures de 10 à 20 euros, pour qu'il puisse ainsi cantiner sans souci.
Des messages et colis si nombreux qu’ils ont dû être transmis aux équipes de l’ancien membre de l’UMP. Sur l’Instagram de Nicolas Sarkozy, ses collaborateurs filment les centaines de lettres, cartes postales et cadeaux, suivis d’un message contenant ceci : “Merci du fond du cœur pour votre mobilisation. La fin de l’histoire n’est pas écrite…”
Un soutien important pour celui qui est déjà incarcéré depuis trois semaines et auquel s’ajoute une forte mobilisation politique et médiatique. Ces jours-ci seront cependant peut-être les derniers, puisqu’il aura rendez-vous le 10 novembre à la cour d’appel de Paris, qui examinera sa demande de remise en liberté.