L’éco-score vestimentaire sera mis en place dès le 1ᵉʳ octobre pour aider les consommateurs à visualiser l’impact environnemental des vêtements. Il repose sur l’analyse du cycle de vie (production, transport, usage, fin de vie) et tient compte de facteurs comme les matériaux, les émissions, et la durabilité. Pierre Talamon, président de la Fédération nationale de l’habillement (FNH), a évoqué ce matin ce sujet au micro de Sud Radio, dans "C'est bon à savoir".
Les marques devront afficher cette note, ce qui pourrait contraindre les professionnels à repenser leur production, leur sourcing et leur communication. Pour les consommateurs, ce label vise à orienter vers des achats plus responsables et transparents notamment pour lutter contre la fast-fashion.
Pour Pierre Talamon, président de la Fédération nationale de l’habillement (FNH), c'est une "bonne chose" même si c'est encore un processus en phase d'apprentissage, qui sera généralisé d'ici 2029.
Concrètement, qu’est-ce que l’Éco-score textile et à quoi sert-il ?
C’est une étiquette obligatoire à partir du 1ᵉʳ octobre 2025 qui informe sur l’impact environnemental des vêtements. Elle vise à orienter les consommateurs vers des achats plus responsables et transparents. L’étiquette se base sur une analyse du cycle de vie : matières premières utilisées, fabrication, transport, usage et fin de vie. La durabilité et la recyclabilité des vêtements entrent aussi en compte.
Éco-score textile : en quoi cela change-t-il pour les consommateurs et les professionnels ?
Les clients pourront comparer les vêtements non seulement sur le prix et la mode, mais aussi sur leur impact écologique, ce qui peut modifier les habitudes d’achat. Pour le professionnels, les marques doivent afficher la note et revoir certaines pratiques : choix des matériaux, organisation de la production, emballages, logistique. C’est un critère de compétitivité supplémentaire.
L’Éco-score pourrait transformer le marché de l’habillement en poussant les enseignes à améliorer la qualité et l’éco-conception de leurs produits. Les vêtements mieux notés pourraient être favorisés par les consommateurs. Certains professionnels dénoncent la complexité du système et la difficulté de s’adapter rapidement, notamment les petites marques.
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