Quand la profession peut subir les effets de la nature. Julien Kalisz a 36 ans, il est charpentier en Ardèche, à son compte depuis 2019 (« JK Charpente »). Il était l'invité du Lève-tôt sur Sud radio. En cette période de canicule qui touche toute la France, l'homme est forcément impacté par l'évènement.
L’Ardèche est actuellement en vigilance rouge et le sera toujours ce mercredi. En pleine période de canicule, Julien est donc obligé de s’adapter et de faire des aménagements dans ses journées de travail.
"On commence nos journées vers 5h30 et on les finit vers 12h30-13h. Parfois, c’est même avant quand ça devient vraiment impossible !
On prend une grosse glacière avec beaucoup d’eau ! Sinon, on essaie de se mettre régulièrement à l’ombre, de prendre des pauses plus régulièrement et souvent plus longues que d’habitude et on met une casquette ou un chapeau …" a déclaré Julien Kalisz au micro de Jean-François Achilli
Un métier risqué sous la canicule
Sous de grosses chaleurs, le montage des charpentes métalliques devient dangereux. Elles deviennent bouillantes et avec ces températures et la fatigue générée par celles-ci, comme soulever du poids devient difficile ! "On en est conscient : dans ces périodes, on avance au ralenti", nous dit le charpentier. Il poursuit "Il vaut mieux se prendre une pause de 5 min plutôt que de prendre un coup de chaleur voire faire un malaise."
Pour rappel, le code du travail précise que l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés, notamment au regard de la température extérieure. Il est tenu de mettre en place une organisation et des moyens adaptés aux épisodes de fortes chaleurs.
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