« Bonjour à toutes et tous, il nous reste un peu plus de 500 milles à faire (à 19h ce dimanche soir, il restait exactement 333 mn soit environ 616 km), raconte Joël Paris, le co-skipper avec Goulven Marie de « Rêve à Perte de Vue », le Class 40 dont Sud Radio est partenaire. C'est en face tout droit, la Martinique, plutôt légèrement en face, par ici, juste là. On passe des coups de fil. On s'est reposé parce que là, il fait super chaud pendant que vous ''caillez'' en France. Nous, il fait 27-30°C. »
« Il y a une semaine de trop dans cette course »
« Les Alizés nous portent : c'est ça les Alizés, un vent assez impressionnant, pas très fort mais régulier. Pas toujours pile-poil mais bon là, on est à 15-20 nœuds. Le vent, et le bateau avancent à 10 nœuds. On n'est pas à fond, mais c'est sympa, ça glisse. Par contre, c'est long. Je ne vous cache pas qu'il y a une semaine de trop dans cette course. Mais c'est comme ça, les conditions et la météo en ont décidé autrement. On ne va pas arriver dans les délais (fixés par la direction de course à demain lundi 24 novembre à 12h alors que l'arrivée de ''Rêve à Perte de Vue'' est prévue pour mardi 25 vers 7h30, heure de Paris). »
« L'essence du projet, c'est d'arriver, peu importent les délais »
« Mais bon, ce n'est pas grave. L'essence du projet, c'est d'arriver, peu importent les délais. Déjà, on aura fait quelque chose de bien. Pour l'instant, on est encore en course. On a reçu un coup de fil très sympa du directeur de course de la Transat Café l'Or, Francis Le Goff. C'est agréable, on a le sentiment d'avoir fait le job. Bien sûr, on fait le maximum. On a mis le grand spi mais pas le plus grand, parce que le plus grand a explosé. Mais globalement, le bateau marche bien. Voilà, allez, bises à toutes et tous. Et dans deux jours, l'arrivée. »