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Florence Benayoun (Menthe Poivrée) : "On met en avant des fleurs françaises mais ce n'est pas évident"

Durant trois semaines, Sud Radio et la Chambre de Commerces et d'Industrie s'associent à travers la rubrique « Ne lâchons rien ! », qui donne la parole aux entrepreneurs qui se battent pour créer et sauver des emplois au micro de Périco Légasse. Aujourd'hui, Florence Benayoun, fleuriste chez Menthe Poivrée à Rungis.

Une fleuriste qui travaille avec des fleurs françaises
AFP

Florence Benayoun, fleuriste chez Menthe Poivrée à Rungis, je ne pensais pas qu'on pouvait avoir une spécialité dans la menthe poivrée à Rungis.

"C’est un nom un peu atypique qui nous a plu quand on a monté notre affaire avec mon collaborateur. Mais on ne fait pas que de la menthe poivrée."

Comment ça se passe à Rungis ? 

"Exactement, alors moi je ne suis pas sur le MIN, je ne suis pas sur le marché de Rungis, je suis dans Rungis ville. Je ne suis pas grossiste, on est fleuriste traditionnel. Mais on fournit quand même au MIN de Rungis, quasiment tous les jours et encore ce matin. "

"On travaille au maximum avec de la fleur française"

Vous travaillez de la fleur française ou pas toujours ? 

"On travaille au maximum avec de la fleur française, ce n'est pas évident, mais dès qu'on le peut, on le met en avant. Alors en ce moment on a du chrysanthème français, on a du germini, on a du dianthus. Tous les chrysanthèmes, c'est du français. On met en avant les produits français, la bruyère aussi.

Il y a la région Nantes, vous avez en Ile-de-France et dans la région du Var. Il y aussi l'œillet en France et en Italie. La tulipe, c'est exclusivement hollandais, il y a de la tulipe française. Elle est très belle, mais elle reste encore assez chère.

Donc elle est vraiment réservée à une clientèle de connaisseurs. C'est un produit exceptionnel. La rose, elle peut venir d'Équateur, elle peut venir du Kenya. Nous, on ne travaille pas la rose du Kenya, parfois on travaille l'Équateur parce que c'est quand même une rose qui a une qualité assez exceptionnelle. Sinon, de la rose de Hollande."

Retrouvez pendant trois semaines l'association entre Sud Radio et la Chambre de Commerces et d'Industrie avec la rubrique « Ne lâchons rien ! », qui donne la parole aux entrepreneurs qui se battent pour créer et sauver des emplois. Une rubrique à retrouver au micro de Périco Légasse dans « La France Dans Tous Ses États ».

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